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Jardiner à l’école pour une planète plus verte

le jeudi 05 mai 2022
Modifié à 15 h 04 min le 05 mai 2022
Par Jules Gauthier

jgauthier@gravitemedia.com

Inauguration de la classe verte dans la cour de l'école primaire Saint-Joseph à Mercier le 4 mai (de gauche à droite: Tony Bolduc, conseiller de ville, Lise Michaud, mairesse de Mercier, Christian Duval, directeur général adjoint au Centre de services scolaire des Grandes Seigneuries, René Chalifoux, directeur général de la Ville de Mercier et Chantal Pilon, directrice de l'école Saint-Joseph). (Photo: Le Soleil - Jules Gauthier)

Un nouveau projet scolaire de l’école primaire Saint-Joseph à Mercier permettra aux élèves d’être sensibilisés à la sécurité alimentaire en apprenant à gérer les étapes du cycle de compostage, à récupérer l’eau de pluie et à planter et récolter des légumes.

Ce projet au long cours, qui est le fruit d’une collaboration entre l’école primaire Saint-Joseph et la Ville de Mercier, a été initié afin d’enseigner aux élèves d’où viennent les aliments et comment il est possible d’éviter le gaspillage de nourriture tout en ayant une fibre entrepreneuriale.

« Mon Dieu que je suis contente de vous voir aujourd’hui les enfants, vous êtes notre avenir, on a besoin de sécurité alimentaire et c’est un bon début que l’on a ici! On a besoin de protéger notre environnement, car c’est vous qui allez en hériter », a rappelé la mairesse de Mercier, Lise Michaud, devant un parterre d’enfants et de parents réunis dans la cour de récréation de l’établissement le 4 mai.

Selon elle, ce projet scolaire est une belle façon de montrer aux plus jeunes comment fonctionne le processus qui mène les aliments à nos assiettes.

Un jardin extérieur

L’idée d’un petit jardin extérieur géré par les élèves revient à Chantal Pilon, directrice de l’école Saint-Joseph. Après avoir fait part à la Ville qu’elle souhaitait aller de l’avant avec cette initiative, la municipalité a décidé de fournir les bacs à plantes en bois, le composteur et le baril de récupération d’eau, indique-t-elle. « La Ville s’est vraiment investie et cela a pris de l’ampleur, sans eux ça aurait peut-être pris trois à quatre ans pour le faire ».

Perdurer dans le temps

Mme Pilon a confié au Journal qu’elle souhaitait que l’initiative se transforme aussi en projet entrepreneurial avec le surplus des récoltes escomptées. « Je veux que nos enfants apprennent à faire de la publicité, à déterminer des prix et à faire un budget. Cette activité scolaire interdisciplinaire se déploiera sur plusieurs années avec l’aide des parents », a-t-elle fait savoir.

La directrice prévoit notamment faire l’acquisition de grandes serres qui seront installées dans la cour d’école et qui pourraient permettre d’étendre les activités horticultrices des élèves tout au long de l’année.