La sécurité routière en tête des priorités à Mercier
La sécurité routière est au cœur des priorités du SPVDM et de son directeur, Sébastien Fournier. (Photo Le Soleil : Denis Germain)
L’an dernier, 169 accidents ont été répertoriés sur le territoire de Mercier. Une préoccupation pour le directeur du Service de police de la Ville de Mercier (SPVDM) Sébastien Fournier et son équipe qui ont analysé la situation pour en faire la principale priorité du plan d’action.
Les endroits accidentogènes ont été recensés avec son adjoint en surveillance de territoire et celui aux enquêtes. Deux intersections ont rapidement été identifiées, soit Josime-Pelletier/route 138 et route 138/autoroute 30.
«Pour réduire les accidents, il faut être présent aux bons endroits, a convenu le directeur du SPVDM. On agit en prévention et en répression. La route 138, il faut la cibler parce que c’est un endroit où les gens roulent plus vite que la limite. »
Patrouille à pied
Le poste de police de la Ville de Mercier est le plus petit de la Communauté métropolitaine de Montréal, ce qui commande un budget important d’un peu plus de 4 M $ et des exigences reliées au niveau 2 qui comporte des services obligatoires à déployer.
Malgré tout, Mercier demeure une ville de banlieue. Une communauté serrée. La police en est donc une de proximité. «Cette année, on instaure la patrouille à pied, laisse savoir le directeur Fournier. Je vais demander aux patrouilleurs d’aller dans les quartiers résidentiels les fins de semaine. Pour jaser avec celui qui lave son véhicule ou la madame qui fait ses fleurs. J’ai l’impression qu’ils vont avoir de la misère à se rendre à l’autre coin de rue tellement ils vont rencontrer des citoyens.»
Lorsqu’il n’y aura pas d’appel, les patrouilleurs seront aussi invités à s’arrêter aux parties de soccer ou de baseball pour aller à la rencontre des citoyens.
Les écoles et les édifices de l’Office municipal d’habitation sont aussi des lieux qui seront visités, ce qui permettra aux agents de se familiariser avec leur milieu.