Le pelletage était long

TÉMOIGNAGE. La tempête aura fait bouger plusieurs personnes les 14 et 15 mars. Le déneigement des voitures ensevelies a pris quelques heures pour certains.
Des abonnés de la page Facebook du journal Le Soleil de Châteauguay ont réagi à la suite de la publication de l’album photos du photographe Andrew Clark. Certains mentionnaient avoir de la neige jusqu’à la taille avant de commencer le déneigement de leur voiture. Une personne a partagé qu’une ambulance était coincée dans la rue Paganini à Châteauguay. «L’ambulancier a même fait une partie du trajet à pied», indique Véronique Hébert dans les commentaires. L’auteur de ses lignes a dû pelleter pendant une heure 30 minutes pour dégager sa voiture des remparts de neige.
Déneiger pendant plus de 20 heures d’affilées
Du côté de l’entreprise Déneigement Expert de Châteauguay, les 54 employés qui étaient à l’œuvre ont débuté leur travail à 19 h, le 14 mars et terminé leur quart à 17 h, le lendemain, mentionne Joël Richard, propriétaire. «On était assez occupé, il tombait beaucoup de neige à l’heure, c’est ce qui n’a pas aidé», raconte-t-il. Il dessert environ 3500 clients sur le territoire. « Sur la quantité, je dois avoir eu un peu plus de 100 appels de plaintes, mais il y a toujours du monde qui ne comprend pas. Il y a avait des chars de pris dans les rues à Châteauguay. […] Les autos se promenaient dans les rues et voulaient leurs stationnements déneigés. Quand même que ton stationnement est déneigé, tu n’es pas capable de sortir de la cour», illustre-t-il. Même si les rues étaient encombrées par d’épaisses croûtes blanches, les employés continuaient leur travail.
«Je déprenais du monde parce que je n’étais pas capable de passer. […]. D’après moi, on doit avoir dépris 60 à 70 chars certains dans les rue de Châteauguay», estime-t-il.
M. Richard mentionne qu’une citoyenne était piégée pendant deux heures au carré du Zodiaque et la rue des Satellites dans la Ville. Ce dernier avoue qu’il ne peut pas affirmer si c’était la plus grosse tempête vue dans la région parce qu’il possède l’entreprise que depuis trois ans, mais certains membres de son équipe comptant plus de 15 ans d’ancienneté n’avaient jamais vu une telle tempête, laisse-t-il entendre.
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