Le test de dépistage des VPH maintenant offert en Montérégie

La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a rappelé de son côté l’importance de la vaccination contre les VPH, puisqu’une amie et membre de son cabinet est décédée des suites d’un cancer du col de l’utérus.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a fait savoir aujourd’hui que le test de dépistage des virus du papillome humain (VPH) est maintenant accessible à la population de la Montérégie.
Une infection par les VPH constitue la principale cause de cancer du col de l’utérus chez la femme et la détection précoce de cette maladie permet ainsi d'agir plus rapidement pour éviter que la santé des personnes affectées ne se détériore.
Ce test remplacera graduellement le test de Papanicolaou (PAP) afin d’offrir un dépistage plus précis et moins fréquent. Précisons à ce sujet que le test PAP est réalisé tous les deux ans, alors le test VPH n’est nécessaire que tous les cinq ans pour la grande majorité des personnes admissibles.
Le MSSS souligne que le nouveau test est plus précis et engendre moins de faux positifs – ce qui est source d’inquiétudes chez les patientes – et il permet de diminuer les délais pour obtenir un résultat.
Ce test est réalisé par les médecins directement ou par les infirmières praticiennes spécialisées et la prise de rendez-vous est offerte sur Clic santé.
Vaccin gratuit contre le VPH
Rappelons que le MSSS a annoncé cet automne que le vaccin contre le VPH est désormais offert gratuitement à toute personne de 20 ans et moins. De plus, une période de gratuité est actuellement disponible à toute la population, jusqu’à l’épuisement des doses restantes. La prise de rendez-vous est également offerte sur Clic santé.
Soulignons que le vaccin est offert gratuitement au primaire depuis 2008 pour les filles et depuis 2016 pour les garçons.
La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a utilisé sa tribune pour réitérer l’importance de la vaccination contre les VPH en dévoilant en janvier 2025 qu’une amie et membre de son cabinet, Julie-Anne Cimon, était aux prises avec un cancer du col de l’utérus. Mme Cimon est malheureusement morte un mois plus tard, soit en février dernier.