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Les enseignants des réseaux scolaires de la région en grève le 27 avril

le lundi 19 avril 2021
Modifié à 7 h 53 min le 16 avril 2021
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Une deuxième journée de grève est prévue dans le réseau scolaire l'après-midi du 27 avril. La grève touchera les écoles représentées par les Centres de services scolaires de la Vallée-des-Tisserands et des Grandes-Seigneuries et la commission scolaire anglophone New Frontiers. La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) et l'Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ-QPAT) ont décrété la levée des cours de 14 h 45 à 17 h lors de ce mardi. Comme le petit matin de grève de mercredi, l'objectif est de perturber l'administration scolaire, tout en minimisant les répercussions sur les services éducatifs. Rappelons que les points de négociation concernent un allègement de la tâche, une meilleure composition des classes et des ajouts de services, de meilleurs salaires et moins de précarité. Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ, mentionne que les négociations ont progressé depuis la première action de grève. Mais pas assez. «Ce qui s'y trouve est encore insuffisant pour répondre aux demandes prioritaires exprimées par les enseignants que nous représentons, a-t-elle signifié. Nous pensons qu'avec la volonté politique nécessaire, nous pourrions avancer vers une entente qui permette d'attirer des enseignants vers notre profession, mais aussi de les retenir en poste. » La présidente de l'APEQ, Heidi Yetman, reconnaît que le gouvernement a fait un bout de chemin. Mais il faudra en faire plus alors que la profession traverse une crise. «Les enseignants sont épuisés et veulent une véritable reconnaissance de leur travail, ainsi que des changements qui améliorent significativement leur quotidien, mentionne-t-elle. Quand on valorise l'éducation, on prend soin de celles et ceux qui y travaillent tous les jours. Le gouvernement a voulu négocier malgré la pandémie, alors qu'il nous entende maintenant. » Les deux représentantes souhaitent que les organisations scolaires se préparent d'avance. Elles ont 11 jours pour aviser les parents et les élèves afin qu'ils ne soient pas pris de court comme mercredi.  

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