Les méthodes de transmission des résultats améliorées depuis l'erreur médicale du Dr Sioufi

Les mécanismes pour s’assurer qu’un médecin traitant reçoive les résultats d’examen de son patient ont été augmentés au Centre de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Ouest. Ces mesures ont été prises depuis l’erreur médicale du docteur Richard Sioufi, dont la patiente a été diagnostiquée d’un cancer trop tard, malgré un examen qui le prouvait.

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Dès que la direction de l’époque a été mise au fait de l’erreur médicale de l’urologue Dr Sioufi en 2014, l’établissement a rapidement mis en place plusieurs actions concrètes afin de minimiser les risques qu’un tel incident se reproduise, et ce, dans toutes ses installations», indique le CISSS par voie de communiqué. Selon la conseillère cadre aux communications de l’établissement Jade St-Jean, les rapports d’imagerie médicale présentant des situations comme un cancer sont maintenant envoyés de plusieurs façons aux médecins traitants, pour s’assurer que ces derniers fassent le suivi avec leur patient.

L’urologue de Châteauguay Richard Sioufi a reconnu devant le Collège des médecins, en avril, qu’il n’avait pas fait le suivi adéquat dans le dossier médical de Danielle Wolfe. Cette femme de Saint-Rémi est décédée en 2016 d’un cancer du rein incurable diagnostiqué trop tard. Dr Sioufi avait négligé de faire le suivi des résultats d’un test qui concluait, en 2007, la présence de tumeur cancéreuse. Le cancer a été diagnostiqué six ans plus tard.

Le conseil de discipline du Collège des médecins a pris la cause en délibéré pour déterminer la peine. S’il advient que le médecin de Châteauguay soit suspendu, le CISSS assure que «des mesures temporaires seront établies, afin d’assurer une prise en charge des patients ainsi qu’une continuité des services pendant la durée de la radiation du Dr Sioufi».