Mercier : les services frontaliers perquisitionnent une maison
L'Agence des services frontaliers du Canada a exécuté un mandat de perquisition dans cette résidence de la rue Léopold-Savage à Mercier. (Photo : Le Soleil - Archives)
La Section des enquêtes criminelles de l’Agence des services frontaliers canadiens (ASFC) a effectué une perquisition dans une résidence de la rue Léopold-Savage à Mercier le 3 juin. Il s’agit de la même maison où le Service de sécurité incendie de la municipalité était intervenu l’an dernier en raison d’un nombre trop important de gens qui y habitaient.
L’Agence des services frontaliers s’est faite avare de commentaires sur l’enquête qui est toujours en cours. Elle confirme toutefois qu’aucune accusation n’a été déposée jusqu’à maintenant. «Afin de protéger l’intégrité du processus d’enquête, l’ASFC ne commente pas l’état des enquêtes criminelles en cours ni au sujet d’une personne ou d’une entreprise en particulier», indique le porte-parole Luke Reimer.
L’ASFC a pour mission de faire appliquer «plus de 100 lois et règlements y compris la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés».
L’été dernier, le Journal avait appris que les pompiers de Mercier étaient intervenus à la vaste demeure du 18, rue Léopold-Savage à la suite de plaintes mentionnant qu’un très grand nombre de personnes y vivaient. La présence de 36 lits avait été constatée. Cela contrevenait à la règlementation municipale et des enjeux de sécurité, tels que des chambres sans fenêtres. Le nombre de personnes n’était toutefois pas précisé.
Le propriétaire de la maison avait déploré cette intervention, le faisant sentir «comme un criminel» alors qu’il s’agissait selon lui d’un malentendu et qu’il hébergeait des membres de la communauté bangladaise qui peinaient à se trouver un logement.