Négociations pour le service d’écocentre: Châteauguay veut savoir où iront les matières résiduelles

(English follows) La Ville de Châteauguay a amorcé vers la fin mars les négociations avec l’entreprise Mélimax dans le cadre du renouvellement de l’entente pour son service d’écocentre. Entre temps, des liens ont été établis entre le propriétaire de l’entreprise en question et un dépotoir supposément illégal dans la Ville de Godmanchester. Malgré tout, Châteauguay compte poursuivre les négociations avec ce fournisseur. «Ce que nous avons comme entente avec Mélimax ne peut pas causer de problème sur le site de Godmanchester», a répondu le maire Pierre-Paul Routhier lorsque le Soleil de Châteauguay lui a demandé si, dans le contexte, il était approprié de confier le nouveau contrat de l’écocentre à cette entreprise. Il explique que les matières que les Châteauguois peuvent apporter à l’écocentre dans le cadre de l’entente actuelle concernent majoritairement «des matières sèches, comme du bois et d’autres matériaux». Et que celles pointées du doigt par les inspecteurs du ministère de l’Environnement lors de la visite sur le site de Godmanchester étaient plutôt des matières «qui causent des odeurs, des liquides», soutient-t-il. Suivi plus serré M. Routhier a toutefois évoqué son intention de vérifier où vont les matières que les gens de Châteauguay déposent à l’écocentre. «Dans le cadre de la nouvelle entente, on va leur demander (à Mélimax) si c’est possible de le savoir, à la lumière de ce qui a été révélé concernant le site de Godmanchester», a-t-il assuré. Rappelons que le journal La Presse a révélé, dans un article publié le 20 mars, la présence d’un dépotoir illégal pouvant constituer «un danger pour la santé» sur un site situé dans la Ville de Godmanchester, dans le sud de la Montérégie. Ce terrain appartient à Mario Landry, propriétaire du centre de tri Mélimax de Châteauguay. M. Landry, interrogé par la Presse, s’est toutefois défendu d’enfouir des matières non autorisées par le ministère sur ce site. [caption id="attachment_41134" align="alignright" width="327"] Le service d’écocentre est assumé par la compagnie Mélimax.[/caption] Pas d’appel d’offres Le contrat entre la Ville de Châteauguay et Mélimax pour le service d’écocentre se termine le 14 mai. La municipalité n’ira pas en appel d’offres pour octroyer le nouveau contrat. Elle est en période de renégociations avec la compagnie actuelle. Ce puisqu’à la suite de la publication d’un «avis d’intention» sur le site d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO), «aucun autre fournisseur ne s’est manifesté», avait indiqué Marie-Claude Tremblay, directrice des communications à la Ville de Châteauguay, lors d’une précédente entrevue.

Negotiations for ecocentre service: Chateauguay wants to know where residual materials will go

The City of Chateauguay towards the end of March  began negotiations with the Melimax enterprise in the framework of the renewal of the agreement for its ecocentre service. In the meantime, some links have been established between the owner of the enterprise in question and a supposedly illegal disposal plant in the City of Godmanchester. In spite of everything, Chateauguay is counting on continuing negotiations with this supplier. ’’What we have as an accord with Melimax cannot cause a problem on the Godmanchester site,’’ responded Mayor Pierre-Paul Routhier when Le Soleil asked him if, in the context, it was appropriate to entrust the new ecocentre contract to this enterprise. He explains that the materials that Chateauguay residents can bring to the ecocentre in the framework of the current agreement mainly concern ‘’dry matter, such as wood and other such materials.’’ And that the ones Environment Ministry inspectors were instead pointing the finger during a visit to the Godmanchester site where materials ‘’were causing odours and liquids,’’ he maintains. A health danger? The Mayor still evoked his intention to check on where the materials go that Chateauguay people dump at the ecocentre. ‘’In the context of the new entente, we are going to ask them (Melimax) if it is possible to know, in light of what has been revealed regarding the Godmanchester site,’’ he assured. Let us remember that La Presse newspaper revealed in an article published on March 20, the presence of an illegal dump that could constitute a “danger to health’’on a site located in the City of Godmanchester, in the southern part of the Monteregie. This land belongs to Mario Landry, owner of the Melimax sorting centre in Chateauguay. Landry, interviewed by La Presse, nevertheless defending himself from burying non-authorized materials by the ministry on this site. The contract between the City of Chateauguay and Melimax for the ecocentre service expires on May 14. The municipality will not go to bids to grant the new contract. It is in a period of renegotiation with the current company. This is because of the result of the publication of a ‘’notice of intention’’ on the Quebec government’s (SEAO) call for bids site.’’No other supplier manifested itself,’’ City of Chateauguay communications director Marie-Claude Tremblay had indicated during a previous interview. Translation Dan Rosenburg