Nouvelles normes pour les piscines : report d’un an

Plusieurs villes avaient demandé un report de la mise aux normes des piscines résidentielles. (Photo : archives)
Devant la grogne de plusieurs villes et citoyens, la ministre des Affaires municipales Geneviève Guilbault a accordé le report d’un an de l’application du règlement sur la sécurité des piscines résidentielles, soit le 30 septembre 2026.
Plusieurs villes dont Brossard, Sainte-Catherine, Mercier et Salaberry-de-Valleyfield avaient demandé officiellement au gouvernement de repousser la date d’échéance du 30 septembre 2025 pour se conformer aux règles de sécurité entourant les piscines résidentielles. Elles justifiaient notamment leur demande en raison de la pénurie d’accessoires pour rendre les piscines conformes et les commerces responsables de l’installation ne fournissaient pas à la demande.
La nouvelle ministre des Affaires municipales Geneviève Guilbault dit avoir elle-même été interpelée à ce sujet dans les derniers mois. «J'ai donc fait de ce dossier ma toute première priorité, pour pouvoir confirmer rapidement un report avant la date butoir», indique-t-elle par voie de communiqué.
Dans la prochaine année, le Ministère entend proposer des solutions pour faciliter l’application du Règlement. «Dans certaines situations particulières, la rigidité des normes applicables peut toutefois causer un préjudice important au propriétaire, alors que l'écart constaté n'a pas d'impact significatif sur le niveau de sécurité des installations», précise-t-on.
La Société de sauvetage inquiète
La Société de sauvetage est préoccupée par ce nouveau report de la date d’entrée en vigueur de la réglementation. Rappelons qu’au départ, la date du 1er juillet 2023 avait été déterminée et celle-ci avait été repoussée au 30 septembre 2025.
«Chaque clôture installée, chaque barrière verrouillée, chaque geste de prévention posé rapproche le Québec d’un objectif commun : qu’aucun enfant, qu’aucune famille ne soit victime d’une noyade évitable», réitère l’organisme.
«Même si certains propriétaires expriment leur mécontentement à l’idée de perdre leurs droits acquis, il demeure essentiel que toute mesure d’exception ou d’adaptation respecte les principes du règlement actuel, afin que les piscines soient toujours considérées comme non accessibles en dehors des périodes de baignade», exprime Raynald Hawkins, directeur de la Société de sauvetage.