Opération anti-drogue de la police de Châteauguay : cinq hommes accusés

Cinq hommes ont comparu au palais de justice de Valleyfield, vendredi, à la suite de la vaste opération antidrogue menée la veille par la police de Châteauguay. Ils doivent répondre à des accusations liées aux stupéfiants.
Marc Tardif, âgé de 38 ans, de Châteauguay, est accusé de possession et production de cannabis et de résine de cannabis, trafic de stupéfiants, possession d'une arme prohibée et possession d’argent, moins de 5 000 $, obtenu de la perpétration d’un crime, a indiqué vendredi dans un communiqué la police de Châteauguay.
Trois autres résidents de Châteauguay, Dominique Dubois, 41 ans, Éric Thibodeau, 41 ans également, et Yannick Beaulieu, 39 ans, ainsi que Nicolas Marchand-Barber, âgé de 29 ans, de Saint-Isidore, font également face à diverses accusations de possession de drogue en vue d'en faire le trafic et de possession d'argent obtenu de la perpétration d'un crime.
Deux hommes et trois femmes qui avaient été arrêtés jeudi ont ensuite été libérés par voie de sommation et promesse de comparaître, a précisé la police.
Au final, les forces de l'ordre ont saisi jeudi «plus de 25 kg de cannabis, plus de 30 g de haschich, plus de 80 g de cocaïne, plus de 700 plants de cannabis et plus de 2 500 comprimés», détaille la police. «Des armes ont également été saisies, dont 8 armes à feu, 1 arc, 1 pistolet à air comprimé, 2 armes prohibées et finalement, un montant de plus de 30 000 $ en argent comptant, ainsi que 3 véhicules qui ont été saisis comme biens infractionnels», informe le service.
À compter de 5h, jeudi matin., 80 policiers ont effectué simultanément des perquisitions dans huit résidences, quatre à Châteauguay, deux à Sainte-Martine, une à Saint-Isidore et une à Hudson. Des agents de la Sûreté du Québec, la Régie intermunicipale de police Roussillon, le Service de police de l’agglomération de Longueuil et les Peacekeepers de Kahnawake ont assisté leurs collègues de Châteauguay.
L'enquête baptisée Kojak avait débuté en février et visait une «organisation criminelle régionale», selon le communiqué.
Le Service de police de Châteauguay dit souhaiter «que cette intervention favorise le sentiment de sécurité des résidents et tient à encourager les résidents à dénoncer toute forme de crime».