Opération contre l'extorsion de restaurateurs : un Châteauguois au banc des accusés

Le SPVM a procédé à une perquisition et une arrestation sur le territoire de Châteauguay. (Photo : archives)
Jeremiah Caterson-Sampson, un Châteauguois déjà connu des autorités policières, fait partie de la dizaine de personnes arrêtées par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) en lien avec une rafle pour contrer l’extorsion dont ont été victimes certains restaurateurs.
L’individu de 32 ans a été arrêté le 4 juin. Parmi les charges déposées contre lui au palais de justice de Montréal, il y a possession de substances interdites en vue d’en faire le trafic, possession d’une arme à feu à usage restreint, chargé, sans en avoir l’autorisation ou le permis et possession d’une arme à feu à autorisation restreinte dont le numéro de série a été modifié, maquillé ou effacé.
Me Patricia Johnson, procureure aux poursuites criminelles et pénales, a fait savoir qu’elle s’était opposée à la remise en liberté de cet individu.
Il demeure donc détenu jusqu’à son retour en cour pour son enquête sur remise en liberté prévue le 6 juin.
Déjà arrêté
Jeremiah Caterson-Sampson avait déjà fait l’objet d’une perquisition et d’une arrestation à Châteauguay.
En janvier 2023, le SPVM avait arrêté l’individu qui avait ensuite notamment été accusé de possession d’arme à feu et possession de cannabis en vue d’en faire la vente.
Le SPVM réagit
«L’opération d’aujourd’hui [4 juin] visait notamment des individus qui auraient orchestré des crimes de violence et d’intimidation contre des restaurateurs et des membres de leur entourage, a commenté le commandant Pierre-Marc Houle, chef de la section des enquêtes par projet de la région sud. On parle d’individus qui seraient à un niveau supérieur que celui d’exécutants.»
Des membres des cellules visées s’adonneraient aussi au trafic de stupéfiants.
Les perquisitions réalisées le 4 juin ont permis la confiscation de trois armes à feu, un demi-kilo de cocaïne, un demi-kilo de méthamphétamine en cristaux, des milliers de comprimés de speed, près de 120 000$ en argent comptant et d’autres éléments de preuve.