Particulièrement touchée par le séisme au Népal
Tout juste revenue d’un trek au Népal, la Merciéroise Hélaine Paquette souhaite conscientiser les Québécois au drame survenu le 25 avril dans ce pays pour lequel elle a eu un coup de cœur.
Lorsqu’elle a appris qu’un séisme de magnitude 7,8 avait frappé le Népal, Hélaine Paquette a aussitôt eu une pensée pour les touristes français et les porteurs népalais avec qui elle a fait un trek de 20 jours. «Mon corps est ici, mais ma tête est là-bas», confie celle qui est revenue au pays le 3 avril.
Sans vouloir s’associer à un organisme en particulier, Mme Paquette souhaite conscientiser ses concitoyens au drame qui sévit au Népal. «J’espère que les gens sont conscients de la chance que nous avons, dit-elle. Là-bas tout est rudimentaire. Les maisons sont en pierre et en terre. On peut tous se permettre de donner un petit 5 $ ou 10 $.» Elle garde un très bon souvenir de ce peuple. «Ils sont très calmes. On est loin du tempérament latin, raconte-t-elle. C’est probablement lié à la mentalité bouddhiste.»
La Merciéroise craint que cette catastrophe ait un effet très néfaste sur un des piliers de l’économie du pays : le tourisme. «La grande saison des treks vient de commencer. Beaucoup de familles vivent grâce au tourisme», souligne-t-elle. D’ailleurs, plusieurs bâtiments historiques et culturels du pays prisés par les visiteurs ont été détruits par le séisme. La place Durbar, à Katmandou, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, est désormais un champ de ruines.