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Protéger le mur du belvédère avant qu’il ne soit trop tard

le dimanche 11 octobre 2020
Modifié à 13 h 45 min le 06 octobre 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Des conseillers de Beauharnois ont demandé une intervention préventive des employés de la Ville pour assurer la préservation du belvédère Est au Parc Sauvé lors de l'assemblée municipale, en septembre. Et ils l’ont obtenue. Ce, malgré le vote dissident du maire Bruno Tremblay. «On demande à ce que les ressources professionnelles de la Ville puissent procéder à ces travaux, soit d’alléger la charge sur les structures. Mais, selon l’avis de nos ingénieurs, nous n’avons pas les ressources nécessaires. Ça prend des ingénieurs en structure, ce que nos ingénieurs ne sont pas», a argumenté le maire pour justifier sa demande de recourir à des services à l'externe. «Vous êtes en train de dire que nos ingénieurs ne sont pas en mesure de faire ça? Nous n’avons pas les ressources nécessaires?» a répliqué le conseiller Alain Savard. Ce à quoi le maire a répondu par la positive. Ce dernier souhaitait que des professionnels s'en chargent, afin que ce soit fait «dans les règles de l'art». Des conseillers n'étaient pas de son avis. Au final, quatre élus contre deux - dont le maire - ont voté en faveur de travaux partiel de prévention à être réalisés par des employés du service des Travaux publics.  

Des interventions pour soulager la pression

Pour faire valoir son point, le conseiller Alain Savard a allégué avoir demandé aux contracteurs de la Ville les manières de procéder pour enlever du poids sur le mur du belvédère. Celui-ci menace de s’effondrer. «Ils m’ont répondu que nous avions les possibilités de le faire. Le côté préventif est essentiel. Nous devons soulager le poids avant l’hiver, afin de le conserver en attendant de pouvoir rénover le mur au complet. À mon avis, actuellement, c’est non sécuritaire», a dit le conseiller Savard, du district du parc Industriel. Il préfère que le tout soit réparé au fil des ans plutôt que d’attendre une hécatombe et la multiplication des coûts. «On a des gens qualifiés, avec leurs certificats d’ingénierie dans leurs poches. Ils ont fait des travaux en structures, a-t-il ajouté. Nos Travaux publics sont prêts à le faire pour leurs concitoyens. C’est un rôle préventif avant de procéder aux travaux majeurs.» « Nous devons avoir les autorisations même pour travailler à l’intérieur de ce mur», a argumenté le maire Tremblay, en vain.