Quatre sorties sur le lac Saint-Louis ont mal tourné en cinq jours

Des excursions sur le lac Saint-Louis ont fini en queue de poisson pour les occupants de quatre bateaux entre mercredi et dimanche.
«Heureusement, dans les quatre cas, il y a eu plus de peur que de mal», souligne Jean-Maurice Marleau, directeur du service de protection incendie de Beauharnois, qui intervient sur le plan d’eau de concert avec le service de Châteauguay.
Deux des opérations ont été effectuées dimanche. Un bateau a été renversé par une vague, vers 17h, à la hauteur de la marina à Melocheville, à environ 60 m de la rive. «Le bateau s’est rempli d’eau, il a chaviré et il a coulé. Les quatre occupants ont été secourus. Trois dames ont eu réellement peur», relate M. Marleau. Il appartiendra au propriétaire de l’embarcation de la retirer de l’eau à ses frais mais ça pourrait ne pas être facile, a-t-il laissé entendre. «Le bateau est parti avec le courant», observe le directeur du service de protection incendie. La Garde côtière a été contactée, précise-t-il.
Moteur pas assez fort
Vers 13h, les deux occupants d’une chaloupe se sont fait brasser par les flots. «Ils étaient en avant du barrage à Melocheville. Leur moteur n’était pas assez puissant pour avancer. Les deux personnes à bord se sont accrochées à une roche et elles ont pu atteindre le bord pour revenir à pied sur la rive», fait part Jean-Maurice Marleau. Hydro-Québec a été avisée de la mésaventure. «Hydro-Québec devait récupérer la chaloupe. Probablement à l’aide d’une grue», mentionne-t-il.
Gouvernail cassé et panne
Jeudi, vers 18h25, c’est le gouvernail d’un voilier de 9 m qui s’est brisé. «Nous n’avons pas pu le remorquer. La Garde côtière s’en est chargée. Le bateau a été amené à Dorval», informe M. Marleau.
Il était aussi autour de 18h25, mercredi, quand un appel à l’aide provenant du lac a été lancé. «Un bateau avec une famille à bord est tombé en panne. Nous l’avons remorqué», rapporte-t-il.
Lac «sournois»
Jean-Maurice Marleau met les plaisanciers en garde : «Le lac Saint-Louis est sournois. Quand le vent se lève, il se forme de grosses vagues. Et c’est dangereux de s’approcher des barrages, les courants sont forts».
Téléphone cellulaire
Les plaisanciers ont avantage à avoir un téléphone cellulaire à portée de la main. En cas de pépin, ça permet aux secours de les localiser plus rapidement, souligne Jean-Maurice Marleau.