Rapport sur les rassemblements à l’Agora : la Maison des jeunes mécontente d’un lien établi avec son président

La Maison des jeunes de Châteauguay trouve «farfelu» le lien établi, dans le rapport d’un expert, entre son président et les attroupements dérangeants dans le secteur de l’Agora citoyenne.

«C’est complètement farfelu! Il n’y a aucun lien possible à établir entre le fait que notre président est l’ancien maire de la Ville et que des personnes se rassemblent à l’Agora et y consomment de la drogue. Voyons donc! » réagit Éric Corbeil, vice-président de la Maison des jeunes, le 31 mars, dans un communiqué. «Nous nous rangeons unanimement derrière M. (Sergio) Pavone. Il est avec nous pour les bonnes raisons et c’est un bénévole très précieux », ajoute-t-il.

Rapport Razik

Cette réaction fait suite aux conclusions du rapport de Noureddine Razik, un expert en intervention sociale mandaté par la Ville pour faire le point sur le problème de sécurité dans le secteur du parc Mercier. L’expert dit avoir observé des relations difficiles entre la Maison des jeunes et la Ville en raison d’un «conflit politique» puisque l’ancien maire, Sergio Pavone, siège au conseil d’administration.  Dans ses recommandations, il suggère de clarifier le protocole d’entente entre la Maison des jeunes et la Ville de Châteauguay. Un meilleur suivi des activités de l’organisme est également recommandé.

Participation au comité

Même si ce lien fait avec son président la désole, La Maison des jeunes se dit  satisfaite des autres mesures proposées par M. Razik. Dont la mise sur pied d’un comité des intervenants, auquel participera sa directrice générale Linda Proulx. Elle applaudit aussi l’idée d’une organisation plus fréquente d’activités à L’Agora et la présence soutenue d’agents de police de la section communautaire.

Confusion

L’organisation souhaite également rappeler que ses installations sont distinctes de l’Agora, située à proximité. « Il y a souvent de la confusion entre les deux endroits pour plusieurs parents.  Ils doivent savoir qu’à la Maison des jeunes, il y a une supervision et des règles strictes. Dont l’absence totale de consommation de drogue et d’alcool », précise M. Corbeil.