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Risque d’effondrement de toitures : les entrepreneurs débordés
le dimanche 03 mars 2019
Modifié à 7 h 32 min le 03 mars 2019
La glace et la neige commencent à peser lourd sur les toitures. Surtout sur les toits plats qui accumulent la matière depuis le début de l’hiver.
Du côté des compagnies privées en déneigement de toitures, le travail ne manque pas. Contacté le 26 février, Nicholas Dumoulin, propriétaire de l’entreprise SNG inc., était justement sur le toit d’un immeuble commercial du boulevard Saint-Jean-Baptiste pour en évacuer la neige, mais surtout la glace. «C’est le premier immeuble commercial qu’on fait (cet hiver), mais on a fait beaucoup de toits d’immeubles à logements ces dernières semaines.
Selon lui, ce sont surtout les toits plats qui sont problématiques. Car la glace qui s’y accumule de manière abondante finit par peser lourd.
Peu de cas rapportés dans la région
Sur le territoire des pompiers de Châteauguay, on dénombrait, au moment de publier cet article, une seule intervention pour ce type de problème depuis le début de l’hiver. Cette intervention a eu lieu le 26 février au commerce SuperC pour une fissure au plafond, aperçue par des employés. Le commerce a été fermé de manière préventive pendant quelques heures, le temps que les inspecteurs évaluent le bâtiment. La fissure n’était finalement pas liée à un problème de structure et les portes du commerce ont pu rouvrir.
«Dans le contexte (plusieurs effondrements de toitures dans les dernières semaines, dont celle d'un supermarché de Terrebonne le 25 février), on ne voulait pas prendre de chance, commente Patrice Greer, chef aux opérations à la caserne de Châteauguay.
Il invite toutefois les propriétaires de maisons ou de commerces à la vigilance. Certains signes, comme des portes qui ferment mal, de nouvelles fissures ou du plâtre tombé au niveau du sol dénotent un possible mouvement de structure. «Dans de tels cas, il faut contacter le 911» avise-t-il..
Sur le territoire des pompiers de Châteauguay, on dénombrait, au moment de publier cet article, une seule intervention pour ce type de problème depuis le début de l’hiver. Cette intervention a eu lieu le 26 février au commerce SuperC pour une fissure au plafond, aperçue par des employés. Le commerce a été fermé de manière préventive pendant quelques heures, le temps que les inspecteurs évaluent le bâtiment. La fissure n’était finalement pas liée à un problème de structure et les portes du commerce ont pu rouvrir.
«Dans le contexte (plusieurs effondrements de toitures dans les dernières semaines, dont celle d'un supermarché de Terrebonne le 25 février), on ne voulait pas prendre de chance, commente Patrice Greer, chef aux opérations à la caserne de Châteauguay.
Il invite toutefois les propriétaires de maisons ou de commerces à la vigilance. Certains signes, comme des portes qui ferment mal, de nouvelles fissures ou du plâtre tombé au niveau du sol dénotent un possible mouvement de structure. «Dans de tels cas, il faut contacter le 911» avise-t-il..