Sa planche à moteur illégale sur la voie publique

La planche à moteur conçue et réalisée par un résidant de Beauharnois n'est pas autorisée à circuler sur la voie publique.
Comme son moyen de transport est unique et nouveau dans le décor cet été, Olivier Thibert ignorait, au moment d'une entrevue avec Le Soleil de Châteauguay, le 12 août, s'il pouvait ou non l'utiliser dans les rues. Des policiers l'avaient vu sans l'interpeller, avait-il mentionné. Pour le bricoleur, sa planche pouvait peut-être être considérée comme un vélo électrique.
Contactée par Le Soleil, la police de Châteauguay a indiqué que la planche à moteur était considérée par la Société de l'assurance automobile comme une trottinette motorisée. «La SAAQ dit que c'est totalement interdit sur un chemin public», a informé l'agente Nadia Grondin. L'engin tombe sous le coup de l'article 421.1 du Code de la sécurité routière. L'amende applicable en cas d'infraction est de 100 $ plus les frais.
Différent d'un vélo électrique
Mû par un moteur à essence, l'engin d'Olivier Thibert peut filer à 50 km/h. C'est différent du vélo électrique qui est encadré par plusieurs mesures comme une limite de 500 watts pour le moteur, le port du casque de vélo obligatoire, un âge minimum de 14 ans pour le conduire et l'obligation de détenir un permis pour les conducteurs de moins de 18 ans, a énuméré Nadia Grondin.