chronique
Serge Leduc - Sommelier : Le vin en épicerie et les vignobles du Québec
le vendredi 10 mai 2019
Modifié à 14 h 24 min le 10 mai 2019
En 2016, le gouvernement a permis aux vignobles du Québec de vendre leurs vins dans le réseau de l’alimentation, soit les épiceries et les dépanneurs. MAIS, le point le plus important de la loi est que la SAQ n’est pas dans le processus.
[caption id="attachment_62977" align="alignleft" width="210"] Serge Leduc (Photo Andrew Clark)[/caption]
Ainsi, le vigneron rencontre directement le propriétaire du magasin et négocie le prix d’achat et de vente de ses vins. Cela est avantageux pour le vigneron, puisqu’il n’a pas à payer la « majoration SAQ » qui est appliquée sur tous les produits vendus dans ses succursales. Il ne reste qu’à combattre l’effet « vin de dépanneurs » qui n’a pas nécessairement bonne réputation.
Il est important de noter ici que le choix en épicerie est des plus vastes et que la qualité est au rendez-vous. Et ce qui est des plus intéressant est de compter le grand nombre de vins du Québec. À ce sujet, le vignoble de la Bauge en Estrie fait un pas de plus. Le vigneron et propriétaire a décidé d’élaborer trois nouveaux vins EXCLUSIVEMENT pour le réseau de l’alimentation. Il s’agit de sa série « heure » Ainsi le Rassemble-Heure en rouge, le Douce-heure en rosé et le Fraiche-heure en blanc ne sont disponibles qu’à votre marché d’alimentation. Actuellement, le Fraiche-heure est en rupture de stock ce qui est un heureux problème. Le vin Solyter le remplace présentement.
En voici une description