Spectacle extérieur pour Mich and the Blues Bastards

Mich and the Blues Bastards se produira sur la scène extérieure du Centre culturel Georges-P.-Vanier de Châteauguay le 5 août. (Photo: Élisabeth Routhier)
La formation Mich and the Blues Bastards se produira sur une scène extérieure devant le Centre culturel Georges-P.-Vanier de Châteauguay le 5 août. Le groupe, créé à l’automne 2019, en sera à sa première prestation.
Mich and the Blues Bastards promet des classiques s’échelonnant des années 1910 à 2010. Le répertoire de la nouvelle formation compte des pièces de Stevie Ray Vaughan, BB King, Howlin' Wolf, Willie Dixon et Chuck Berry, entre autres. «Ça tape du pied en masse. On sort du blues standard, c’est du rock and roll, ça déménage», lance le guitariste originaire de Châteauguay, Jean-Marc Séguin. «Le groupe dégage une certaine énergie. On adore jouer ensemble et on espère le transmettre au public», poursuit le chanteur Michel Perron.
Au moment de l’entrevue, le 15 juillet, la capacité du site était limitée à 250 personnes en raison de la crise sanitaire. Les spectateurs devront apporter chaises et couvertures.
1 Mich et 6 Blues Bastards
Mich and the Blues Bastards…. Mich, c’est le chanteur et harmoniciste Michel Perron. L’artiste et résident de Châteauguay s’est entouré des six Blues Bastards Jean-Marc Séguin, guitariste et choriste, Maxime Rose, bassiste, André Rondeau, claviériste, Jonathan Robitaille-Rondeau, batteur, ainsi que Danielle Rondeau et Susie Lamoureux, choristes.
Jean-Marc Séguin et Michel Perron se disent fébriles à quelques semaines de leur premier spectacle. «Ce n’est pas explicable. C’est mon rêve depuis toujours, un groupe de blues dans la pure tradition», dit le premier. «C’est une drogue, communiquer sur scène avec la foule. Chanter, ça vibre en dedans de nous», ajoute le second. Le duo connait bien la scène. Il y est monté à plusieurs reprises au fil des années avec d’autres formations musicales.
Mich and the Blues Bastards répète en présentiel depuis juin. «Quand tout le monde a eu une première dose (du vaccin), explique Jean-Marc Séguin. On a répété avec nos masques. Ça fait du bien de se revoir, brancher la guitare dans l’ampli. On reconnecte. C’est le fun chanter dans son salon, mais ce n’est rien comme se servir un verre avec des amis.»
Avant le déconfinement, au cœur de la pandémie, Jean-Marc Séguin admet avoir acheté des guitares d’une façon compulsive. «J’ai fait 7 heures de route pour aller chercher la guitare de mes rêves dans Kamouraska», souligne-t-il. De son côté, Michel Perron a multiplié ses recherches de micros sur les réseaux sociaux. «Je suis accro à Market place sur Facebook. On en a jamais assez (des micros)», avoue-t-il. Entre deux achats, chaque membre de Mich and the Blues Bastards a fait de la musique à distance, diffusée à partir d’une caméra d’ordinateur.