Sylvain Poissant président d’honneur du tournoi de golf des Grenadiers

Ambassadeur bien connu de la Société canadienne du cancer, lui-même survivant et combattant de la maladie, Sylvain Poissant a accepté la présidence d’honneur du tournoi de golf de l’équipe des Grenadiers de Châteauguay midget AAA.
Le rendez-vous est le 5 septembre au club de golf Bellevue à Léry.
Poissant a été sollicité par Benoît Perron, gouverneur des Grenadiers, indique dans un communiqué Dominic Boivin, porte-parole de l’organisation.
«J’ai été surpris, mais en même temps, je me sens privilégié. Ce que je demande lors de cette journée, c’est une dizaine de minutes pour conscientiser les jeunes et faire partager ma maladie au travers du sport», a fait part Sylvain Poissant.
Surmonter les épreuves
L’homme originaire de Mercier, qui a reçu un diagnostic de cancer de la peau en 2006, et qui, 11 ans plus tard, doit encore se soumettre à des traitements de chimiothérapie, compte lancer ce message, selon le communiqué : «Tout comme moi, les jeunes que je vais rencontrer le 5 septembre auront des hauts et des bas dans leur vie. Ils vont avoir à vivre des épreuves. Il ne faut pas le prendre comme un échec car, dans l’adversité, tu deviens plus fort. Ça débloque ces choses- là.»
Il offre son exemple : «De la persévérance, c’est important d’en avoir. Lors d’un gros traitement, j’ai perdu 35 livres. Ça m’a pris un an avant de pouvoir courir 3 km. J’arrivais à la maison et je vomissais. Mon père me disait : ralentis ton trajet. Je lui répondais : non, il faut que je reparte la machine!»
Une détermination qui inspire l’entraîneur-chef et directeur gérant des Grenadiers, Bruce Richardson, fait savoir Dominic Boivin. « Je veux que l’édition de l’an prochain des Grenadiers soit à l’image de Sylvain Poissant, basée sur la passion, le caractère et la détermination ! » a exprimé le coach.
Pour éviter que le cancer ait notre peau
Sylvain Poissant exhorte aussi les gens à protéger leur peau des rayons du soleil. Des précautions qu’il a négligées, avoue-t-il. «Plus jeune, durant la période estivale, quand j’étais sauveteur, je ne me crémais pas. Je ne portais pas attention à ça. Aujourd’hui, si je peux prévenir et conscientiser le plus de monde possible, ça va être un gros plus», a-t-il souligné.