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Le syndicat réclame de maintenir la réponse à 14 pompiers

le mardi 25 septembre 2018
Modifié à 11 h 59 min le 25 septembre 2018
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Président du Syndicat des pompiers et pompières du Québec, Daniel Pépin réclame de maintenir la réponse à 14 aux appels d’incendie dans des bâtiments à Châteauguay à risque supérieur comme les écoles, centres pour personnes âgées et autres. Cette stratégie est conforme au schéma de risque adopté par la Ville et approuvé par le ministère en 2013, fait valoir M. Pépin dans une lettre au maire Pierre-Paul Routhier datée du 18 septembre, dont Le Soleil de Châteauguay a obtenu copie. [caption id="attachment_50122" align="alignleft" width="521"] Daniel Pépin (Photo gracieuseté)[/caption] La missive a été envoyée dans la foulée de la décision de Ville Mercier de mettre fin à son entente avec Châteauguay concernant les pompiers. Selon l’accord, Mercier dépêchait quatre pompiers chez sa voisine à chaque appel relatif à un bâtiment dit de risque 3 ou 4. Lesquels s’additionnaient aux 10 pompiers de Châteauguay. Depuis la fin de l’entente, le 19 septembre, l’intervention initiale pour ce type de bâtiment se fait à 10 pompiers plutôt que 14, dénonce Daniel Pépin. Sécurité en jeu Le président du syndicat soutient qu’il s’agit d’un enjeu de sécurité, exemples à l’appui. «Face à cette décision, nous sommes désolés de constater que la santé et la sécurité de la population et de nos pompiers sont menacées. Nous pouvons citer à titre d’exemples l’incendie du motel « Rustik » en décembre 2017 et celui du « 129-131-Maple » à Châteauguay en mars 2016 où grâce au respect des schémas de risque, il n’y a justement eu aucun blessé ou décès, alors que la force de frappe était au maximum», écrit-il. À leur arrivée au Rustik en flammes, le dimanche 10 décembre 2017, les pompiers de Châteauguay ont constaté que des occupants étaient pris à l’extérieur au deuxième étage du motel, sur le balcon arrière. «Étant donné la loi de sécurité incendie qui nous permet d’avoir des appels multicasernes, on avait des pompiers de Mercier en route. On a fait un combat en façade du bâtiment et, Mercier eux, ont procédé au sauvetage à l’arrière”, avait expliqué sur place le chef aux opérations Luc Guérin, du service de sécurité incendie de Châteauguay. M. Pépin conclut sa lettre sur ces mots «Nous demandons à la Ville de respecter ses engagements et de s’assurer que lors d’appels d’incendies de bâtiments classés 3 et 4, nous soyons quatorze comme demandé et approuvé par le ministère». Analyse Contactée par Le Soleil de Châteauguay à la suite de la décision de Mercier, la Ville a indiqué, le 21 septembre : «En ce qui concerne l’organisation des ressources et la conformité au schéma, le tout est en cours d’analyse et l’objectif est de trouver la solution la plus appropriée afin de continuer à assurer la santé et la sécurité des travailleurs et des citoyens».

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