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Trois trucs pour éviter que votre abri d’auto se transforme en cerf-volant

le mardi 02 février 2016
Modifié à 0 h 00 min le 02 février 2016
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

Il est habituel, par jours de grands vents, que les pompiers soient appelés à intervenir pour des abris d’autos envolés. Voici trois conseils pour éviter de retrouver le vôtre dans un arbre à votre retour du boulot.

1-FAIRE APPEL À UN PROFESSIONNEL

Pour une centaine de dollars, des professionnels peuvent installer votre abri et vous garantir qu’il sera plus solide que votre cabanon. «On ne révélera pas nos trucs, mais même si on le faisait, les gens à la maison n’ont pas l’équipement nécessaire pour faire ce travail», explique Stéphane Miron, copropriétaire des Abris André Miron, basé à Salaberry-de-Valleyfield.

Selon lui, l’arrivée dans les commerces d’abris abordables, mais souvent aussi de mauvaise qualité, explique en partie pourquoi les pompiers sont régulièrement appelés. «Les systèmes d’ancrage qui sont fournis avec ces abris ne sont pas faits pour les vents du Québec, dit-il. Peut-être que ça peut marcher en ville, dans un endroit pas trop venteux, mais pas dans une cour à Saint-Jean-Chrysostome», précise celui qui est souvent appeler par des propriétaires d’abris qui se sont envolés. «Leur assureur exige que la réinstallation soit effectuée par un expert», souligne-t-il.

2-RENFORCIR LES SYSTÈMES D'ANCRAGE

Pour ceux qui préfèrent payer moins cher et/ou assembler eux-mêmes leur abri, M. Miron leur suggère de se procurer différents renforcements pour le système d’ancrage. «On en trouve un peu partout dans les quincailleries, dit-il en spécifiant que les abris qui ne sont ancrés au sol qu’avec des blocs de béton ne sont pas assez solides. «À deux hommes, on peut les soulever et aller les porter chez le voisin. Ce n‘est pas bon signe» dit-il.

Il est également possible de se procurer une bande anti-vent pour améliorer la stabilité.

3-FERMER LES DEUX PORTES

Les portes situées à l’une et l’autre des extrémités de l’abri devraient toujours être soient ouvertes simultanément, soit fermées. «S’il y en a seulement une d’ouverte, explique M. Miron, le vent risque d’entrer et de pousser sur le toit. Si l’ancrage a une faiblesse, l’abri s’envolera.»