Culture

Un album de musique pour la chanteuse des 4 Chevaliers

le vendredi 09 décembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 09 décembre 2016
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

La comédienne et musicienne Annie Dufresne, aussi très connues pour chanter l’hymne national des 4 Chevaliers Toyota, lancera un album bientôt.

La conjointe de Renaud Lefort, originaire de Mercier, a commencé la réalisation de son prochain album musical qui sera probablement titré 100% Annie. Elle commencera l’enregistrement en février au Studio Mandragore situé à Montréal avec David Fournier derrière la console. «Je suis entourée de mes excellentes musiciennes soit, Isabelle Dussault à la guitare, Mademoiselle Philippe à la basse et Nathalie Dussault à la batterie», indique-t-elle. Le Soleil de Châteauguay lui a posé quelques questions à cette occasion.

Pourquoi voulez-vous lancer un nouvel album?

«La musique est pour moi un exutoire, une réelle passion que j'entretiens depuis que je suis toute petite. Au fil du temps, j'ai réussi à publier six albums…La musique pour moi est un grand terrain de jeu, une façon de m'exprimer en paroles, en mélodie, en vidéo et le plus agréable; sur scène. Je compose un peu naïvement parole et musique et j'aime m'entourer par la suite des meilleurs. J'ai joué avec bon nombre d'excellents musiciens notamment Mike Sawatzky et Michel Dufour des Colocs. Je suis très fière de toutes mes chansons qui continuent à tourner un peu partout sur la planète ce qui me rapporte des droits d'auteurs. […] Si je veux lancer un nouvel album, c'est que j'ai le cahier plein de chansons qui n'attendent que d'exister. C'est comme accoucher d'un enfant, un moment donné il faut que ça sorte et je sens que ma maturité mélangée avec ma fureur de vivre va donner un bon résultat.»

Qu’est-ce qui vous a inspiré cette démarche de création? 

«C'est mes grandes sœurs qui jouaient de la guitare qui m'ont inspirée. En quatrième année nous avons joué à faire du lyp sync devant le groupe. J'avais fait Nanette Workman et ça m'avait donné des ailes. C'est comme si j'ai toujours su ce que j'allais faire comme métier dans la vie avec une conviction profonde. Adolescente, j'ai été DJ à la radio-étudiante. J'enchaînais du LedZeppelin avec Brigitte Bardot jusqu'à Passe-Partout. J'ai toujours été une mélomane. Quand j'ai découvert Murielle Moréno de Niagara, ç’a été le coup de foudre. J'ai été très influencée par la musique de Jean-Leloup et de Nirvana. […] À mon arrivée à Montréal à 18 ans, je suis tombée sur Angelo Finaldi qui a écrit, entre autres, les succès de Nanette. C'est comme si j'ai toujours su être à la bonne place au bon moment. […] J'ai fondé ma propre étiquette de disque. Une belle folie qui fait en sorte qu'aujourd'hui je suis fière de l'authenticité de mes chansons et de ma démarche.»

Est-ce que vous vous considérez plus musicienne ou comédienne?

«Concrètement, je gagne ma vie comme comédienne et je me passionne pour la musique alors, je te répondrais comédienne. Mais quand je vois mes rapports de SOCAN (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) arriver avec tous les endroits dans le monde où ma musique est entendue, avec les redevances qui vont avec, je me prends un peu plus au sérieux en musique. C'est que je me mets la barre haute et c'est probablement pourquoi je suis si fière de tout ce que j'ai enregistré.»

Comment conjuguez-vous votre carrière d’artiste et la famille?

«Ça fait des années que je rêvais d'avoir des enfants. J'ai eu des périodes difficiles où j'avais l'impression de réussir ma carrière, mais pas ma vie personnelle, qui pour moi passait par les petits. On dirait que c'est lorsque j'ai lâché prise en remerciant le ciel d'avoir une carrière et en me disant que je suis chanceuse d'avoir réussi dans ce métier contingenté […] et le beau Renaud est arrivé tel un chevalier, mais pas de monture! (Rires). Tout s’est enchaîné très vite par la suite. Aujourd'hui, on a deux beaux enfants qui passent avant tout. Mais il y a un adage qui dit maman heureuse, bébés heureux. Alors, il ne faut pas s'oublier et poursuivre ses rêves. Quand mes enfants me demandent de jouer et qu'ils dansent comme des fous dans la maison, je me dis que je suis sur la bonne voie.»