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COVID-19

Un an après le début de la COVID : la détresse alimentaire persiste

le mardi 02 mars 2021
Modifié à 15 h 55 min le 02 mars 2021
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

[caption id="attachment_78069" align="alignleft" width="444"] Josée Foucault[/caption] Avec ses fermetures et ses pertes d’emplois, la pandémie a fait bondir les demandes d’aide alimentaire à la Rencontre châteauguoise au printemps 2020. Un an plus tard, les besoins sont toujours aussi criants. « On distribue toujours de l’aide à 180-190 ménages par semaine. Auparavant, c’était 110-120. C’est quand même beaucoup », fait part Josée Foucault, directrice générale de l’organisme, en entrevue le 2 mars. Pour bon nombre de nouveaux visages, il s’agit d’une première. « Plusieurs familles n’avaient jamais eu besoin d’aide alimentaire de leur vie. C’est très difficile », confie Mme Foucault. Elle dit percevoir beaucoup d’isolement. Pour atténuer la solitude, l’organisme offre des appels de bienveillance. « Ça frappe dur », témoigne Josée Foucault.    Nouveau toit La Rencontre châteauguoise doit répondre à des besoins accrus depuis un an tout en cherchant un nouveau toit. « C’est très difficile de trouver des nouveaux locaux », confie Josée Foucault. L’idée de regrouper plusieurs organismes communautaires dans un édifice est toujours dans l’air mais ce n’est pas évident non plus, observe Mme Foucault. L’organisme a vendu l’immeuble du boulevard Salaberry Nord où il a vu le jour en 1990. Il l’occupe toujours en attendant un déménagement.