Un incendie criminel à l'ancien bar de danseuses Le Paradis à Mercier

Un incendie ayant endommagé la bâtisse inoccupée depuis quelques années de l’ancien bar de danseuses nues Le Paradis à Mercier est criminel, a confirmé l’agente Nadia Grondin de la police de Châteauguay vendredi après-midi.
Des policiers en patrouille ont aperçu les flammes sur la galerie de la bâtisse située au 529, boulevard Saint-Jean-Baptiste vers minuit 10 vendredi et ont alerté les pompiers.
«À notre arrivée, nous avons vu le feu dans l’entrée principale qui se propageait à l’intérieur. Ce n’était pas gros mais il y avait des risques de propagation importante alors nous avons appelé des renforts», a indiqué François Lauzon, chef aux opérations du service de protection incendie de Mercier.
Une quarantaine de pompiers de Mercier, Châteauguay et Saint-Constant ont uni leurs efforts pour limiter les dégâts à l’entrée de l’immeuble tandis que leurs collègues de Sainte-Catherine se tenaient prêts à intervenir ailleurs sur le territoire au besoin. L’élément destructeur a été maîtrisé vers 1h30 du matin.
Considérant que le bâtiment vacant n’est pas alimenté en électricité, le service d’incendie a transféré l’enquête sur la cause de feu à la police de Châteauguay. «Selon notre protocole, c’est un feu non manifestement accidentel», a informé M. Lauzon vendredi matin.
L’incendie a démarré dans la galerie de bois devant la porte d’entrée de l’immeuble qui était placardée avec une planche de bois. Une source a évoqué un cocktail Molotov. La police a fait part vendredi que l’enquête se poursuivait sans préciser la cause.