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Un mannequin de renommée internationale à Saint-Isidore

le mercredi 26 avril 2017
Modifié à 0 h 00 min le 26 avril 2017
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

À l’ère des réseaux sociaux, où n’importe qui peut jouer la vedette sur Instagram, ceux qui percent le monde du mannequinat sur la scène internationale sont plus rares. Samuel Trépanier, un résident de Saint-Isidore, est de ceux-là. 

Comment cette carrière a-t-elle débutée pour vous?

Un peu par hasard. J’étudiais en génie mécanique et rêvais de devenir ingénieur. Je faisais aussi beaucoup de sport, dont de l’escalade. C’est lors de cette dernière activité qu’une amie m’a suggéré d’envoyer des photos dans une agence. J’ai obtenu mon premier contrat en 2011 pour Redken, à Montréal. Mon parcours a dévié à partir de là.

Comment êtes-vous arrivé à vous démarquer sur la scène internationale ?

Il faut d’abord faire un choix dans les contrats qu’on accepte. C’est ce qui détermine notre image. Mes premiers contrats m’ont permis de trouver une agence européenne pour me représenter. Je suis ensuite parti vivre à Paris pendant quatre ans. Je me suis fait un nom, j’ai bâti mon image, mais je travaillais énormément. Après, je suis allé vivre à New-York, pour revenir ici un an plus tard. Je suis actuellement représenté par de grandes agences en France, en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en Espagne, puis à Tokyo, New-York, Toronto et Montréal.

Quels seraient vos conseils pour les plus jeunes qui rêvent de faire carrière dans ce milieu?

Sincèrement, je ne crois pas que ce métier est un choix de carrière, mais plutôt une opportunité. Parce que ça ne dépend pas entièrement de vous, mais de l’aspect physique qui est recherché par les compagnies, du branding<@$p> qu’elles veulent pour leur produit. Il ne faut donc pas le prendre personnel lorsqu’on n’est pas rappelé.

J’ai eu cette chance d’avoir un physique qui a fonctionné, mais je pense que ce n’est pas tout. Il faut aussi savoir bien gérer sa carrière.

Comment envisagez-vous la suite?

Ces dernières années, j’ai fait beaucoup de sacrifices pour me bâtir un nom dans le milieu. Ça semble être une vie très glamour de l’extérieur, mais lorsqu’on le vit, c’est une carrière comme une autre, avec ses bons et ses mauvais côtés.  Je vivais seul. Je voyageais constamment. Là, je sentais le besoin de me rapprocher de certaines choses qui me tiennent à cœur et que j’ai dû mettre de côté, comme le sport, ma passion pour la moto et ma famille. Bref, je voulais penser un peu à moi.

Est-ce pour cette raison que vous vous êtes installé à Saint-Isidore?

Saint-Isidore est pour moi la cachette parfaite. Je suis à côté de l’aéroport, ou je dois me rendre rapidement lorsqu’on m’appelle pour un contrat, et tout près des pics de sables pour faire de la moto. Je me rapproche aussi ma famille (Sainte-Barbe).

Pensez-vous progressivement abandonner votre carrière à l’international ?

Non, au contraire. Maintenant que mon nom est fait, je veux continuer aussi longtemps que je le pourrai. Les hommes ont souvent plus de contrats en vieillissant. La maturité et le charisme sont des traits qui sont recherchés.

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