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Un peu de Châteauguay en Australie grâce à des patriotes

le mardi 16 mai 2017
Modifié à 0 h 00 min le 16 mai 2017
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Si aujourd’hui il est possible de se promener sur la Chateauguay walk, en Australie, c’est à cause de patriotes comme François-Maurice LePailleur qui y ont laissé des traces à l’époque de la Rébellion de 1838.

La Chateauguay Walk  est située dans la ville de Canada Bay, non loin de Sydney en Australie. C’est à cet endroit que 58 patriotes canadiens, dont sept Châteauguois, ont été déportés par les Anglais lors de la Rébellion de 1838. Le documentariste et producteur canado-australien Deke Richards s’intéresse à cette histoire et travaille sur un documentaire sur le sujet. Il souhaite faire connaître aux Canadiens les liens qui les lient encore aujourd’hui avec l’Australie. «Mon documentaire racontera l’exil des patriotes, leur retour au Québec six à huit ans plus tard et l’héritage qu’ils ont laissé en Australie», explique M. Richards.

Pour la réalisation de son film, il s’appuie, entre autres, sur le livre Journal d’un patriote exilé en Australie, écrit par François-Maurice Lepailleur, un des Châteauguois exilés. «En Australie, ce livre est considéré comme une référence sur ce qu’était la vie d’un prisonnier là-bas, commente-t-il. Ce qui est fascinant c’est qu’il est difficile d’en avoir une copie au Québec aujourd’hui!»

M. Richards partage son temps entre le Québec et l’Australie pour la réalisation de son film. Il compte le terminer d’ici la fin de l’année.

À lire aussi: Un documentaire sur un patriote de Saint-Cyprien exilé en Australie

Qui était François-Maurice LePailleur?

François-Maurice LePailleur est le fils de François-Georges LePailleur. Ce dernier a été propriétaire de la Maison LePailleur, à Châteauguay, de 1826 à 1834. Il oeuvrait comme notaire à cet endroit.

Châteauguois exilés en Australie

  • Louis Guérin
  • Joseph Guimond
  • François-Maurice LePailleur
  • Dr. Samuel Newcomb
  • Jean-Baptiste Trudel
  • Jean-Louis Thibert
  • Jean-Marie Thibert

(Source:Châteauguay Au fil du temps, mai 2013)