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Un pompier a apprécié le soutien de la fondation vouée aux grands brûlés

le jeudi 07 avril 2016
Modifié à 0 h 00 min le 07 avril 2016
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

S’il y a quelqu’un qui peut témoigner des bienfaits qu’apporte la Fondation des pompiers du Québec pour les grands brûlés, c’est Christian Boudreau, chef aux opérations au service incendie de Mercier.

Brûlé aux 2e et 3e degrés aux jambes il y a une vingtaine d’années, il raconte son histoire pour sensibiliser les gens à cette fondation qui lui a été d’une grande aide pour sa guérison.

Il y a une vingtaine d’années, Christian Boudreau travaillait au service incendie de Saint-Isidore. Présent aux festivités de la Fête nationale à titre de bénévole, M. Boudreau a été victime d’une explosion dans un feu de joie. «J’étais près du feu, raconte-t-il. J’ai été brûlé aux 2e et 3e degrés sur une bonne partie de mes jambes.» Ses importantes blessures ont nécessité des greffes de peau et d’importants soins à l’unité des brûlés de l’Hôtel-Dieu de Montréal.

D’atroces douleurs

«On doit être dans un semi-coma pour calmer les souffrances et les douleurs. Ce sont des douleurs qui sont incroyables et très, très, très aiguës, confie-t-il. Ce sont des traitements très spécialisés.» Il a passé un mois à l’hôpital et quatre mois en réhabilitation. «Aujourd’hui j’en ressens encore les séquelles, même si ça fait plus de 20 ans. On a de la flexibilité en moins, on a des souvenirs qui nous reviennent», explique le pompier.  Il précise cependant qu’il était un «petit cas», comparativement à d’autres victimes hospitalisées en même temps que lui. Certains avaient été gravement brûlés lors d’une électrocution, d’un incident avec un poêle à fondue ou d’un incendie de bâtiment. «Les spécialistes, grâce à la Fondation des grands brûlés, ont su mettre un baume sur les plaies de tout le monde, améliorer leur condition et surtout, favoriser leur guérison», assure M. Boudreau.

Malgré cet incident traumatisant, Christian Boudreau n’a jamais fait de croix sur sa carrière de pompier. «Quand tu as un accident de voiture, tu continues de conduire par la suite», illustre-t-il. Il utilise toutefois son histoire auprès de ses collègues et de la population en général pour les sensibiliser aux mesures de sécurité à adopter en présence de feu.

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