Une infirmière, mère, sportive au 1000 km du Grand défi Pierre Lavoie

Une citoyenne de Léry participe pour la deuxième fois au 1000 kilomètres du Grand défi Pierre Lavoie qui mènera des centaines de cyclistes de Saguenay à Montréal de jeudi à dimanche.
Infirmière à l’Institut de cardiologie de Montréal, Mélanie Cloutier pédalera au sein de l’équipe ce cet établissement de santé comme en 2016. Elle a bien voulu répondre aux questions du journal.
Qu’est-ce qui vous motive ?
«Le grand défi est d'abord un dépassement de soi, car rouler de nuit un 100 km fait que je me parle et que je gère le tout. Je le fais aussi pour mes filles et mon entourage, pour leur monter l'importance de se mettre en forme, d'avoir une vie active, avoir de saines habitudes de vie. Un esprit sain dans un corps sain! Et mes filles me suivent de plus en plus à la course, à vélo et en ski! Ma plus grande joie!! Je le fais aussi pour la recherche sur les maladies infantiles car ça m'a touché personnellement avec ma cousine qui est décédée à l'âge de 5 ans de la même maladie que les enfants défunts de Pierre Lavoie: l'acidose lactique. C'était comme ma petite sœur! Et j'ai eu la chance d'avoir un très bon suivi à Sainte-Justine en génétique grâce à un projet pilote sur le dépistage de ces maladies, lorsque j'étais enceinte de ma première fille. Voilà un peu ce qui me pousse à faire ce défi et aussi pour porter les couleurs de l'Institut de cardio de Montréal, dont je suis très fière d'y travailler avec une super équipe! »
Comment vous préparez-vous ?
«Le GDPL est tout un défi pour moi et un objectif à atteindre assez difficile, car je dois pédaler le plus possible afin d'avoir assez de jambes pour la mi-juin. Tout un défi surtout lorsqu'il pleut où il fait froid comme ce printemps dernier. Je m'entraîne toute l'année deux fois semaine en gym, ski alpin, qui m'aide à m'endurcir mes jambes, courses-vélo à l'intérieur dans mon sous-sol. Quand je peux sortir dehors je roule environ 3-4 fois semaine. J'essaie de suivre un peu le programme suggéré mais pas évident avec deux jeunes enfants et mon travail... Bref je fais tout ce que je peux avec le peu de temps disponible! »
Comment fonctionne le GDPL ?
«On ne pédale pas les 1000 km. On se relaie deux à la fois le jour et un la nuit. Chacun fait entre 350 et 450 km. On ne dort pas beaucoup. C’est ça le plus dur. Ce n’est pas évident.»
Équipe de l’Institut de cardiologie
Membres
Mélanie Cloutier
Anique Ducharme
Michel Carrier
Michel Léveillé
Michel White
Chauffeurs – Marie-Soleil et Robert Brosseau
Écoles parrainées
Notre-Dame-de-l’Assomption à Châteauguay
Sacré-Cœur dans Lanaudière
Départ et arrivée
De Saguenay – 15 juin – 18 h à Montréal – 18 juin – 15h