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VIDÉO - Devenir entrepreneures à l'aube d'une pandémie

le mardi 01 mars 2022
Modifié à 0 h 00 min le 02 mars 2022
Par Paula Dayan-Perez

pdayan-perez@gravitemedia.com

Des cours virtuels ou à l’extérieur, des tirages au sort, des recettes en ligne : les deux entraîneuses disent avoir tout essayé pendant les périodes de fermeture. (Photo : Le Soleil – Paula Dayan-Perez)

Le parcours du studio d’entraînement Danse Plaisir Passion, situé à Châteauguay, est un peu l’histoire de la pandémie. Décidées à se lancer en affaires ensemble après des années à travailler dans un gym de la région, Lyne Laguë et Diane Bélanger Demers ont officiellement ouvert les portes le 20 janvier 2020. À travers des fermetures récurrentes, les deux entrepreneures ont tenu le fort pour rouvrir une quatrième fois le 14 février dernier. 

«Je pense qu’on n’est plus capables d’entendre le mot résilience! » exprime Mme Laguë en éclatant en rires avec sa collègue et amie. 

Selon les deux femmes, la réouverture s’est très bien passée. «Doucement, les gens s'inscrivent. On a bien confiance qu'on regagnera les 100 membres qu'on a perdus en décembre [2021].»

En raison des va-et-vient des deux dernières années, le nombre d’inscriptions a fortement fluctué. À chaque réouverture, l’entreprise se retrouvait avec un tiers des membres en moins, laissent savoir les dames. Au total, le studio qui offre des cours d’entraînement en groupe de type détente, danse, aérobie et fitness, a été ouvert pendant neuf mois depuis sa création. 

Même si les propriétaires considèrent leur studio très différent des gyms avec des machines, leur commerce entre toutefois dans cette catégorie aux yeux du gouvernement et n’a donc pas eu accès à des subventions. 

 

Continuer de bouger

Des cours virtuels ou à l’extérieur, des tirages au sort, des recettes en ligne : les deux entraîneuses disent avoir tout essayé pour maintenir la «tête hors l’eau» lors les périodes de fermeture. L’important, c’était de payer les frais fixes qui ne cessaient d’augmenter. La compagnie a dû investir dans des nouvelles plateformes web et bonifier son budget de désinfection du local.

Si le studio se tient encore debout, c’est grâce à l’appui d’une communauté qui démontre constamment sa présence, soutiennent-elles. 

«C’est sûr qu’on est heureuses d’avoir des membres extraordinaires, d’avoir des membres de notre famille qui nous ont soutenus, qui nous ont aidées, des entraineurs qui nous ont donné du temps. C’est toute une recette de gâteau. Il faut plein d’ingrédients pour que ton gâteau lève», illustre Mme Laguë. 

Si ces épreuves ont servi à quelque chose, c’est la réaffirmation de leur envie de continuer de danser et de bouger, ajoute sa collègue.