Culture

VIDÉO - Feu la nuit fait jaillir la lumière

le lundi 07 novembre 2022
Modifié à 9 h 28 min le 08 novembre 2022
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Feu la nuit, un groupe à la musique sombre, mais à l'univers coloré. (Photo : Gracieuseté)

Trois amis sont réunis autour du nouveau groupe Feu la nuit. Les membres qui ont notamment évolué dans Mille monarques et Malajube entretiennent un espace de liberté qui permet à chacun de contribuer à une musique sombre dans laquelle jaillit la lumière.


Le trio est composé de musiciens qui ont une vaste expérience. Le batteur Francis Mineau a tenu le rythme de Malajube tandis que Mathieu Denoncourt et Simon Quevillon, résident de Léry, ont été au cœur de Mille Monarques. Leurs routes se sont souvent croisées au fil des ans et ce nouveau groupe fait office de retrouvailles.
«Avant la pandémie, j’ai poussé Mathieu pour qu’on fasse un projet ensemble. Je voulais vraiment travailler avec lui parce qu’à mes yeux c’est un frontman puissant. On se complète vraiment bien. Quant à Francis, c’est une machine rassurante», raconte le Léryverain en entrevue.
À la fin du mois d’octobre, le groupe a lancé trois premières chansons dont le communiqué décrit comme du new rêve rock.
On y retrouve trois chansons; une aux sonorités pop [Enfantôme], une abrasive [Parade fluo] et une valse planante [Lila]. «Des chansons qui démontrent bien dans quelles directions on évolue, explique le guitariste. Milles monarques et Malajube ont évolué dans le même environnement et les influences se ressemblent. De la musique progressive, du Pink Floyd, du LCD Soundsystem ou The Cure nous ont porté dans la composition.»
Un vidéoclip supporte la pièce Enfantôme. «On voulait tourné quelque chose qui ne coûte pas cher et qu’on pourrait faire nous-mêmes, affirme Simon Quevillon. Quelque chose qui permettrait de garder l’attention. On l’a fait en une prise dans le garage de Mathieu. Comme on se fait verser des choses sur la tête, on ne voulait pas le faire deux fois.»
Les chansons se construisent autour de la musique qui provient des séances de jam de Mathieu et Simon. Les paroles sont issues de l’inconscient, du mystérieux et évoquent le passage de l’enfance à l’âge adulte. 
Les chansons peuvent être entendues sur toutes les bonnes plateformes de diffusion. 
La puissance du groupe
La réunion de ces trois musiciens aguerris se présente comme un mouvement de résistance. «On voit beaucoup de projet solo avec des musiciens accompagnateurs, avance Simon Quevillon. Avec un groupe, c’est toujours compliqué Mais nous voulons préserver notre espace de liberté. Dans un groupe, chacun veut y mettre du sien. On crée d’autres choses en mettant les idées en commun.»
Feu la nuit se lance dans l’univers en autoproduction. Une avenue remplie de liberté et de défis. Mais la chimie s’installe et la réaction est bonne soutient Simon Quevillon.
Bientôt sur scène
Sous peu, il sera possible de retrouver Feu la nuit sur scène. À partir de janvier, il devrait partir en tournée pour présenter la douzaine de compositions du groupe. «On veut monter quelque chose de puissant, mais coloré en même temps, prévient Simon. On prépare le spectacle en ce moment et il y a de la demande.»