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VIDÉO – Le local de la Grande guignolée des médias de la Rive-Sud vandalisé

le mardi 29 décembre 2020
Modifié à 12 h 13 min le 29 décembre 2020
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Le local de la Grande guignolée des médias de la Rive-Sud, situé sur l'avenue Auguste à Longueuil, a été vandalisé dans la nuit du 28 au 29 décembre. Des voleurs se sont emparés de plusieurs caisses de denrées qui avaient été amassées auprès de la population de l'agglomération au cours des dernières semaines. Le président de l'événement annuel, Jean-Marie Girard, a été avisé de la situation par la compagnie propriétaire du local aux alentours de minuit trente. «Ils ont brisé la serrure à l'avant et ils sont allés vers la porte de chargement pour embarquer la marchandise», relate-t-il à Gravité Média. «La compagnie s'est aperçue que la porte avait été ouverte, poursuit-il. Il y avait de la marchandise qui était sortie. Je pense qu'ils ont été pris sur le fait et qu'ils se sont sauvés.» [caption id="attachment_105985" align="alignright" width="370"] Photo: Facebook - Chantale Girard[/caption] À l'intérieur du local, de nombreuses caisses avaient été ouvertes ou étaient manquantes. Pour l'instant, on ne connaît pas la valeur exacte du vol. «Ils ont volé des caisses de denrées, l'ordinateur, des caisses de produits de pharmacie, de couches, de chips... On est en train de faire l'inventaire», dit M. Girard. Les policiers ont été avertis, mais M. Girard doute qu'il sera possible de retrouver les malfaiteurs. «Ça va être difficile, parce que ce sont des denrées. Ce n'est pas comme des appareils électroniques», mentionne-t-il. Une famille atterrée C'est la première fois en 19 ans que la Grande guignolée des médias est victime d'un tel acte de vandalisme. Également contactée par le Journal, la fille de M. Girard, Chantale, s'est dite atterrée, alors que toute la famille Girard ainsi que des amis et bénévoles ont investi de nombreuses heures de travail au cours des dernières semaines. «Mon père, qui a 80 ans, fait des 10 à 12 heures par jour depuis des semaines pour sa cause dont il est président depuis 19 ans. De voir la tristesse de papa ce matin, c'est déchirant», dit-elle. «Nous avons le cœur brisé de voir la détresse humaine. Voler nos démunis...», poursuit-elle. Mme Girard ajoute que son père est fait fort et que la famille s'est déjà mise au travail pour tout ramasser. Elle espère toutefois «une vague de solidarité» de la part de la population. https://www.dailymotion.com/video/x7ydkmk