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Conseil de Ville de Châteauguay: une période de questions unique pour le public et les médias

le jeudi 23 novembre 2017
Modifié à 15 h 32 min le 28 septembre 2019
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

(English follows) Le maire de Châteauguay Pierre-Paul Routhier a créé une certaine confusion lors de la séance du conseil de ville le 20 novembre en abolissant la période de questions destinée aux médias sans avertissement préalable. Il a toutefois rectifié le malentendu dès le lendemain en précisant que les journalistes pourraient toujours s’adresser au conseil à la période de questions ouverte à tous. «Je ne vois pas l’utilité d’avoir deux périodes de questions, en plus d’une autre pour les médias pendant la séance. Une seule, plus longue, suffit pour tout le monde», a expliqué M. Routhier, le 21 novembre, après un coup de fil qu’il a lui-même logé au Soleil de Châteauguay pour clarifier la situation. Il a de plus indiqué que lui ou les membres du conseil seraient disponibles à toutes questions des journalistes, avant ou après les séances ainsi qu’à n’importe quels autres moments. L’abolition de la période de questions des médias le soir du 20 novembre a surpris des citoyens, dont plusieurs ont réagi dans les médias sociaux après la séance. «Pas de question de journaliste à la fin de la réunion... inquiétant pour notre démocratie !! En tant que citoyenne de Châteauguay j’espère que le maire révisera sa position pour la prochaine réunion » a écrit Pass Landry sur la page Facebook du Journal. La nouvelle forme que prendra la période de questions n’est pas encore déterminée. Elle sera discutée par les élus municipaux lors du prochain comité plénier. Vulgarisation Il ne s'agit pas du seul changement apporté au déroulement des assemblées publiques par l’équipe de M. Routhier. Lors de la première réunion du conseil depuis les élections, le premier magistrat a longuement expliqué chacun des points abordés. Une chose qu’il compte continuer de faire aux prochaines séances, soit par ses interventions, soit avec un ordre du jour où les points seront déjà transcrits dans une forme vulgarisée plutôt que dans leur forme administrative. «Je trouve que c’est correct que les gens qui se déplacent puissent au moins comprendre ce qui se passe» a-t-il exprimé en entrevue. Si cette façon de faire est plutôt nouvelle à Châteauguay, elle est chose courante dans d’autres villes des environs. À Beauharnois et à Mercier par exemple, les maires ou les directeurs généraux expliquent la plupart des points à l’ordre du jour. Abolition de la période de recueillement M. Routhier a également aboli la période de recueillement. Celle-ci existait depuis de nombreuses années sous la forme de prière à l’époque de Jean Bosco Boursier, puis sous la forme de période de recueillement sous l’ère Pavone et Simon.  «Ce n’est pas nécessaire, a déclaré le maire au début de la séance. Si vous voulez vous recueillir avant de venir, sentez-vous bien à l’aise, mais à partir du moment où on est ici à 19h, on va commencer la séance tout de suite». Là encore, Châteauguay ne  fait pas figure de pionnière. Ni Mercier ni Beauharnois ne respectent de moment de recueillement au début de leur séance. (English version)

Chateauguay City Council: unique question period for public, media

 Chateauguay Mayor Pierre-Paul Routhier created a certain amount of confusion at the City Council session of November 20, abolishing the question period reserved for the media without any advance warning. However, he rectified the misunderstanding the following day by saying that journalists could always address the council during the question period held for everyone.  «I don't see the usefulness of having two question periods, plus another one for the media, during the meeting. One longer one is enough for everybody, » Routhier explained on November 21 following a phone call which he himself placed to Le Soleil to clarify the situation. He also indicated that he or members of the council would be available to answer all journalists' questions, before or after the meetings, as well as at any other times. The abolition of the media's question period on the evening of November 20 surprised some citizens, several of whom reacted in the social media following the meeting. « No questions from journalists at the end of the meeting...disturbing for our democracy!! As a Chateauguay citizen, I hope that the mayor will revise his position for the next meeting, » wrote Pass Landry on the newspaper's Facebook page. The new format the question period will take at City Council meetings has not yet been determined. It will be discussed by the elected municipal officials at the next planning committee session. Popularisation The reduction of the number of question periods is not the only change brought to the unfolding of the public meetings by the Routhier team. At the first meeting of council following the elections, the first magistrate explained at length each of the points tackled. It is one thing he counts on continuing to do at future meetings, either by his interventions or with an agenda where the points will already be written in a popularized form instead of in their administrative form. « I find that it's correct that the people who come to the meetings can at least understand what is happening, » Routhier explained in an interview. If this way of doing things is rather new to Chateauguay, it is the current thing in other towns in the region. In Beauharnois and Mercier, for example, the mayors or the directors general explain most of the points on the agenda. Abolition of meditation period  Routhier also abolished the period of meditation. This has existed for many years under the form of prayer at the time of former mayor Bosco Bourcier, and later in the form of medfitation in the Sergio Pavone and Nathalie Simon eras. « It isn't necessary, » Routhier declared at the beginning of the November 20 meeting. « If you want to meditate before coming, feel at ease to do so, but from the moment when people are here at 7 p.m., we are going to begin the session right away. » There again, Chateauguay is not a pioneer. Neither Mercier nor Beauharnois respect a moment of meditation before the start of their council meetings either. (Translation Dan Rosenburg)