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Entente sur le partage de certains coûts du service de police

le jeudi 05 octobre 2017
Modifié à 20 h 01 min le 05 octobre 2017
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

La Ville de Châteauguay et les trois municipalités desservies par son corps policier se sont entendues sur la façon de partager certains coûts. Deux modifications au contrat en vigueur les liant sont apportées. Les villes concernées, soit Châteauguay, Beauharnois, Léry et Saint-Isidore ont convenu que les infrastructures comme le nouveau poste de police à venir seraient défrayées par chacune au prorata à la fois de leur population et de leur richesse foncière uniformisée. Ce, moitié-moitié. «C’est un bel équilibre. On a regardé et c’est ce qui se fait ailleurs», a indiqué Nathalie Simon, mairesse de Châteauguay. Elle a laissé entendre que les villes réglaient du coup le partage de la facture d’éventuels investissements qui découleraient de nouvelles exigences du gouvernement du Québec. «On a voulu se prémunir en fonction des exigences du ministère. On a des normes à atteindre et les coûts sont toujours de plus en plus importants», a-t-elle mentionné. Sécurité accrue Les municipalités se sont aussi entendues pour assumer chacune la facture de la sécurité durant certains événements spéciaux sur leur territoire au «coût réel». Auparavant, l’accord prévoyait un coût prédéterminé pour une activité donnée et des imprévus ont pu faire grimper la facture pour Châteauguay. «Il est arrivé des choses de façon impromptue. Maintenant, c’est plus structuré», a rendu compte la mairesse. «On le sait, maintenant, en raison de tous les événements tristes, ça demande une sécurité différente. On a de nouvelles normes de sécurité et les événements prennent de l’ampleur. On peut avoir 8 à 10 000 personnes. Les festivités sur plusieurs jours changent aussi la donne», a fait part Nathalie Simon. «La formule est plus équitable pour Châteauguay. Ce ne serait pas juste que Châteauguay assume seule la facture si on fait un événement avec un groupe qui attire 10 000 personnes», a justifié le maire de Beauharnois, Claude Haineault, lors de l’adoption des modifications par son conseil à sa réunion d’octobre. La mairesse Simon a souligné que la négociation d’une entente de police était un long processus et que les parties avaient laissé des portes ouvertes pour s’adapter à la réalité. «À l’usage, on se rend compte comment moduler», a-t-elle signifié.  

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