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Transdev obtient le contrat d’autobus pour le Haut-Saint-Laurent

le jeudi 28 septembre 2017
Modifié à 14 h 36 min le 28 septembre 2017
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

La compagnie de transport Transdev assurera le service de transport en commun des villes de Mercier, Sainte-Martine, Ormstown, Howick et Très-Saint-Sacrement pour l’année 2018. Le Réseau de transport métropolitain (RTM), qui gère désormais le transport en commun dans la région, avait reçu trois soumissions lors de son appel d’offres : Transdev pour 1,45 M$, Autobus la Québécoise pour 1,85 M$ et Autobus Dufresne 2 M$. C’est cette dernière compagnie qui desservait la région depuis de nombreuses années. La conseillère relations médias au RTM, Élaine Arsenault, précise que le contrat est d’une durée d’un an avec une option de renouvellement pour une année additionnelle. «Le contrat est de courte durée puisque la RTM souhaite harmoniser l’ensemble des contrats d’exploitation avec ses différents fournisseurs de service», explique-t-elle. Mercier ravie de l’économie La Ville de Mercier se réjouit car, selon elle, ce contrat lui «donne raison» sur la pertinence d’aller en appel d’offres pour un tel contrat. L’administration de Mercier réclamait depuis 2014 que le contrat de transport en commun passe par un appel d’offres plutôt qu’un contrat de gré à gré. «J’ai toujours insisté sur cet aspect-là, commente le directeur général de Mercier René Chalifoux. Ça n’avait aucun sens qu’un contrat de plusieurs millions soit négocié de gré à gré.» Selon les données fournies par la Ville de Mercier, le contrat de gré à gré pour l’année 2017 avec Autobus Dufresne était de 2,8 M$. Celui octroyé à la compagnie Transdev Québec pour 2018 sera de 1,45 M$.  «C’est une économie de 48% et la Ville de Mercier est particulièrement fière d’avoir maintenu sa position afin de protéger les intérêts de ses citoyens », commente M. Chalifoux. À l’époque où Mercier s’était opposée à renouveler le contrat de gré à gré, la directrice du CIT du Haut-Saint-Laurent, Hélène Thibodeau, avait recommandé aux élus des villes concernées de ne pas aller en appel d’offres. Elle avait expliqué au Soleil de Châteauguay qu’un appel d’offres ne garantissait pas «un meilleur prix, un meilleur rapport qualité/prix et une réduction des coûts». Le gré à gré lui permettait de travailler avec des données connues d’un transporteur qui travaille avec le CIT depuis plusieurs années. Sainte-Martine craint une baisse de niveau de service Pour la mairesse de Sainte-Martine Maude Laberge, le montant moins élevé du contrat est le résultat «d’une diminution importante de service que nous déplorons». Mme Laberge indique avoir rencontré les responsables du RTM cette semaine pour leur faire part  de ses craintes. «(Ils) ont bien compris qu'il était important pour nous de garder des coachs en heure de pointe.», a-t-elle mentionné. La mairesse est confiante que la situation se règle dans les prochaines semaines. La Ville de Mercier avait répondu aux commentaires diffusés sur les médias sociaux critiquant le type de véhicule qui sera utilisé. «Il n'est pas question ici du traditionnel autobus scolaire puisque les deux types de véhicules possèdent des sièges indépendants et l'air climatisé», a précisé la Ville. Cette dernière souligne que de nombreuses villes de la Rive-Sud, dont celles du Roussillon, utilisent ce type de véhicule. À lire aussi: Le RTM en discussion sur le type d'autobus utilisé dans le Haut-Saint-Laurent