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5 conseils pour venir à bout des scarabées japonais

le vendredi 26 juillet 2019
Modifié à 15 h 42 min le 26 juillet 2019
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

Le scarabée japonais est de retour, au grand dam des amateurs de fleurs et des jardiniers. À l’état larvaire, cet insecte, originaire de l’est de l’Asie, se nourrit des racines de plusieurs plantes. Une fois adulte, il s’attaque aux feuilles, aux fleurs et aux fruits d’une multitude d’arbres, arbustes et herbacées, selon le site d’Espace pour la vie de la Ville de Montréal. Facilement reconnaissable en raison de ses couleurs métalliques, le scarabée japonais «vit dans une multitude de milieux, incluant les jardins, les forêts et les villes, pourvu qu’il y trouve du feuillage pour s’alimenter», mentionne le site. Pour lutter à long terme contre le scarabée japonais, des prédateurs naturels importés du Japon ont été introduits en Amérique. «On peut apercevoir la présence de Istocheta aldrichi, une mouche qui pond ses œufs sur les scarabées japonais. La larve de la mouche se développe ensuite à l’intérieur du scarabée japonais, entraînant sa mort», indique l’organisme. Pour lutter contre cet insecte ravageur, la Ville de Candiac a publié des conseils simples à mettre en application. En voici cinq : 1 –  Réduire l’éclairage sur le terrain; la lumière attire les scarabées. 2 – Éliminer le plus possible de scarabées manuellement et les tuer dans l’eau savonneuse ou en les enlevant avec un aspirateur. 3 – Vaporiser les végétaux tôt le matin avec un savon insecticide. 4 – Utiliser des pièges à phéromones (à plus de 15 m des plantes qu’ils apprécient pour éviter d’empirer le problème). 5 – Planter des plantes toxiques dans les plates-bandes. Par exemple: la fétuque, l’ivraie, le géranium cultivé, le pied d’alouette, le ricin commun et les fleurs du marronnier.