Joanne Bastien signe un premier roman policier
Joanne Bastien présente son premier roman intitulé Le secret du marais. (Photo M.P.)
Urbaniste à la retraite, Joanne Bastien a décidé il y a quelques années d’aller jusqu’au bout de son amour de l’écriture en mettant sur papier une intrigue policière intitulée Le secret du marais, qu’elle publie maintenant aux Éditions Crescendo.
C’est d’ailleurs un sentiment de satisfaction et de fierté qui a gagné l’auteure à la réception du premier exemplaire de ce roman, le lundi 16 août. Celui-ci est l’aboutissement de plusieurs mois de recherche, de révision, d’essais-erreurs et de relecture pour en arriver, dit-elle, à un résultat qui se tient.
Le secret du marais, c’est l’histoire d’un lieutenant-détective au Service des enquêtes criminelles du Service de police de la Ville de Montréal, Richard Ribbcroft, qui, dès l’entrée en matière, est confronté à l’incendie criminel de sa résidence.
Alors qu’il se rend à son chalet de Montebello avec l’intention de profiter de l’air pur de la campagne pour récupérer, il découvre au hasard d’une randonnée le corps momifié d’une jeune femme dans un marais, non loin de chez lui.
« On assiste à deux intrigues en parallèle, mais qui finissent par se rejoindre », laisse filtrer l’auteure, qui présente son personnage principal comme « un policier normal, ce n’est pas un surhomme ou un héros, mais il n’a pas le choix de travailler avec l’aide de son équipe puisque l’enquête finit par le concerner personnellement. »
L’intrigue est écrite au temps présent et suit un ordre chronologique qui évolue au jour le jour durant quelques semaines, ce qui fait en sorte que le lecteur s’y sent impliqué de près.
D’ailleurs le bagage professionnel de Joanne Bastien refait surface dans certains passages du roman, où des débats politiques municipaux sont ponctués par un développement immobilier contesté par des citoyens.
S’échelonnant sur 169 pages, Le secret du marais est disponible chez plusieurs libraires, notamment la Librairie Boyer. Le récit débouche sur une finale laissant entrevoir une suite, que la résidente de Salaberry-de-Valleyfield souhaite compléter d’ici quelques mois.