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Affichage préélectoral : Beauharnois ne compte pas retirer les pancartes

le mercredi 22 août 2018
Modifié à 14 h 34 min le 22 août 2018
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

Tout comme Châteauguay, Beauharnois n’a pas l’intention d’intervenir pour faire enlever les affiches anti PLQ et CAQ qui ont envahi son territoire depuis la fin juillet. Le maire Bruno Tremblay a fait savoir au Journal qu’en installant ces affiches avant la campagne, « les syndicats ont simplement saisi une opportunité». «Je suis en faveur de la liberté d’expression et je ne demanderai pas à mes équipes de les retirer. Le message véhiculé n’est pas hargneux ni diffamatoire, il s’agit seulement d’une prise de position diffusée sur des pancartes. Je crois que les citoyens sauront faire la nuance au moment de voter», a-t-il exprimé. La réglementation en place n’interdirait d’ailleurs pas la manœuvre. «Une restriction vaut seulement pour les affiches électorales, qui ne doivent pas être installées plus de quatre semaines avant la date du scrutin et doivent être retirées au plus tard, une semaine après», indique Stéphanie Leduc Joseph, conseillère aux communications à la Ville de Beauharnois. Ainsi, les affiches antiélection installées actuellement ne contreviennent pas à notre règlement puisqu’il ne s’agit pas d’affiche provenant d’un candidat ou d’un parti politique» précise-t-elle. Les pancartes au cœur du débat ont été installées par une coalition composée d’une dizaine de syndicats, dont le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), pour lequel le maire Bruno Tremblay était conseiller syndical avant d’être élu à la mairie de Beauharnois.