Catherine Beauchamp, incontournable de la scène culturelle
Le cheminement de Catherine Beauchamp l’a d’ailleurs menée dans de nombreux festivals de cinéma, voire jusqu’au Festival de Cannes où elle devenue une habituée. (Photo gracieuseté)
On écoute avec intérêt ses chroniques culturelles à la radio du 98,5 avec l’équipe de Patrick Lagacé au Montréal maintenant. La Campivallensienne Catherine Beauchamp est devenue une commentatrice incontournable de la scène culturelle montréalaise avec une approche autant souriante que pertinente.
Pourtant, elle avoue qu’à 30 ans, elle est arrivée tard dans son cheminement à atteindre son X. Après des années passées dans le monde des communications, de la publicité, et même songé à une carrière de comédienne, elle s’est finalement tournée vers le domaine de la radio-télé.
«Je possède un côté entrepreneur que j’ai hérité de mon père (l’ingénieur Pierre Beauchamp) mais ma principale influence qui m’a menée vers le cinéma provient de ma mère, qui est une grande cinéphile», raconte-t-elle.
La chroniqueuse a pu interviewer le réalisateur Denis Villeneuve lors de la première montréalaise de Dune 2. (Photo Patrick Lamarche)
Avec une admiration pour des chroniqueuses comme Christiane Charrette, Pénélope McQuade ou Véronique Cloutier, c’est son béguin pour la défunte émission Flash à TQS qui l’a grandement inspirée.
«Je capotais sur Flash, c’était le type de couverture culturelle déjantée que je voulais faire et qui m’a inspiré l’utilisation de mon fameux micro rose. »
Catherine Beauchamp a fait sa marque avec son micro du Tapis rose. On la voit ici avec le Directeur général du Festival Cinémania, Guilhem Caillard. (Photo gracieuseté)
Les chroniques et reportages du magazine web le Tapis rose de Catherine qu’elle a créé en 2008, lui ont offert l’occasion de se démarquer et d’établir sa propre signature bien à elle; et de remporter un trophée Gémeaux l’année suivante suivi d’un deuxième en 2015.
Le cheminement de Catherine Beauchamp l’a d’ailleurs menée dans de nombreux festivals de cinéma, voire jusqu’au Festival de Cannes où elle devenue une habituée.
Dans son podcast «Sortez le popcorn», la chroniqueuse reçoit plusieurs vedettes comme Anik Jean et Martin Léon. (Photo gracieuseté)
Féministe avouée
Lorsqu’on lui demande si elle est une féministe, Catherine Beauchamp n’hésite pas à répondre : «Absolument !»
Le milieu du showbusiness, qu’il soit québécois et encore davantage français, demeure encore très masculin selon elle, que ce soit en termes de salaires ou de notoriété.
Son désir d’une plus grande égalité hommes-femmes s’est d’ailleurs accentué avec le mouvement MeeToo.
Par ailleurs, au fil des années, la chroniqueuse culturelle a pu développer sa fibre entrepreneuriale en élargissant sa gamme de contacts dans le milieu et aller plus loin dans son travail.
Depuis 2019, elle fait partie des collaborateurs de Patrick Lagacé sur l’émission quotidienne Le Québec maintenant en ondes de 15h à 18h30 au 98,5. Avec Pierre-Yves McSween et Jean-Luc Brassard, qui participe à Sans réserve avec Luc Ferrandes, ils aiment bien s’identifier comme «la mafia de Valleyfield», rigole-t-elle.
La «mafia de Valleyfield» du 98,5, Jean-Luc Brassard, Catherine Beauchamp et Pierre-Yves McSween. (Photo gracieuseté)
Elle anime aussi deux podcasts, dont Sortez le Popcorn de Téléfilm Canada et Cogeco Media, en plus d’apparaître dans diverses émissions, dont Les Débatteurs de Noovo et On va se le dire à Radio-Canada, ce qui lui permet d’élargir ses sources de revenus.
«C’est le genre de métier où tu demeures sur un siège éjectable, ce n’est pas une ligne droite», rappelle-t-elle.
Des questions showbiz
Nous avons demandé à Catherine Beauchamp de répondre à quelques questions flash touchant le milieu du showbiz. «Selon toi…»
Artistes les plus sympathiques
Il y en a plusieurs, mais je retiens Julie Perreault et Claude Legault.
Le plus sexy
Brad Pitt, un homme galant et courtois
Film fétiche
Le fabuleux destin d’Amélie Poulin
Ce que tu détestes dans le milieu
Ceux qui sortent la cassette, qui ne se livrent pas.
Le plus bel hôtel
Le Scribe à Paris, dans le 9e arrondissement.
Choix de vacances
L’Europe, pour la façon de vivre; et le Vermont pour le ski
La situation la plus embarrassante
Au Festival du Film de Toronto, je me suis fait expulser parce que je n’avais pas respecté le décorum sur le tapis rouge.