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Un Châteauguois plaide coupable à des accusations de pornographie juvénile

le lundi 22 janvier 2018
Modifié à 19 h 08 min le 22 janvier 2018
Par Production Gravite

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(Texte de Steve Sauvé) Francis Lemieux, 27 ans, a reconnu sa culpabilité à plusieurs chefs d’accusation en lien avec de la pornographie juvénile le lundi 22 janvier au palais de justice de Valleyfield. L’accusé a plaidé coupable à deux accusations de production de pornographie juvénile, deux accusations de distribution de pornographie juvénile, trois chefs d’accusation d’avoir accédé à de la pornographie juvénile et trois chefs d’accusation de possession de pornographie juvénile. C’est la vigilance d’un employé de Microsoft qui a permis l’arrestation du résident de Châteauguay. L’entreprise informatique a contacté les policiers américains pour les aviser qu’une photo contenant de la pornographie juvénile venait d’être partagée par l’entremise d’une application informatique. L’expéditeur a par la suite été identifié comme étant Francis Lemieux. Lors de la perquisition chez l’accusé, les policiers ont mis la main sur des milliers de photos de pornographie juvénile. En interrogatoire, l’accusé a même avoué se masturber en regardant des photos de bébé.
La défense, assurée par Me Guy Lalonde, a demandé la confection d’un rapport sexologique ainsi que d’un rapport présententiel avant le prononcé de la sentence.
Francis Lemieux sera de retour au palais de justice de Valleyfield le lundi 16 avril pour la suite des procédures. D’ici son incarcération, il demeure en liberté, mais il est dans l’obligation de se présenter chaque lundi au poste de police de Châteauguay, de ne pas entrer en contact avec des personnes de moins de 16 ans, sauf sous la supervision d’un adulte responsable. Également, il lui est formellement interdit d’utiliser Internet, sauf pour ses travaux scolaires, et ce, sous la supervision de ses parents ou d’un adulte responsable s’il est au collège. Finalement, il doit se trouver à son domicile entre 23 h et 5h45 et il ne peut utiliser un téléphone cellulaire puisqu’il aurait pris des photos du postérieur de clientes à son travail.