Sports

De vitesse et de glace

le dimanche 21 avril 2024
Modifié à 16 h 44 min le 19 avril 2024
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Alexandre Hébert a coupé une seconde à son meilleur temps au 500 m. (Photo LuvCANpics : Gracieuseté)

Le patineur de vitesse sur courte piste Alexandre Hébert a diminué son temps d’une seconde sur 500 m. Sur une montre, ça paraît peu, mais sur la glace, c’est immense. De la vitesse pure. L’athlète de Mercier carbure justement à la vitesse.  

«J’ai dû démontrer beaucoup de persévérance pour y arriver, a confié Alexandre Hébert. Parce que le début d’année avait été difficile au niveau de ma technique de patin. Mais avec mon entraînement, je me suis amélioré et j’ai bien pu gérer la pression et le stress.»

La distance de 500 m, un sprint sur deux lames, est la distance préférée du Merciérois. «Tu pars dans le tape, tu finis dans le tape, image-t-il. La glace est fragile. La moindre erreur t’envoie dans le tapis.»

C’est plutôt le podium qu’il a visité. Deuxième à la Coupe Canada junior à Vancouver au mois de mars, il a ensuite excellé au Championnat collégial québécois. Il a non seulement amélioré son temps sur 500 m, mais aussi sur 1500 m. Ce qui lui a permis de se hisser au 22e rang du classement québécois, toutes catégories confondues.

Un rêve d’enfant

Les récentes performances du patineur de vitesse lui permettent de recevoir une invitation d’Équipe Québec relève. «C’est un rêve d’enfant, explique celui qui patine depuis maintenant 10 ans. C’est aussi un changement dans mon statut d’athlète, ce qui vient avec plus de financement. »

Il est presque assuré de prendre part à des compétitions canadiennes et possiblement internationales. «C’est un peu capoté, poursuit-il. Le Alexandre Hébert qui avait 10 ans n’y aurait pas cru.»

À travers tout ça, bien qu’il soit toujours de catégorie junior, il a déjà été invité à des compétitions senior. De côtoyer des athlètes plus vieux lui a permis de se dépasser, avoue-t-il.

Alexandre dispose de différents entraîneurs, à savoir Mélanie Gagnon, Jonathan Perez et Philippe Clément qui ont contribué à sa progression.

Un court break

L’entrevue a été réalisée alors qu’Alexandre Hébert se tient en ce moment plus loin de la glace. Une pause bénéfique, mais difficile, concède-t-il. «C’est surtout bon pour le mental, pour le cerveau, a-t-il lancé. Je peux manger une poutine sans me soucier de ma voix intérieure qui me rappelle que ce n’est pas bien de tricher.»

Il peut aussi se concentrer sur sa fin de session, lui qui étudie en sciences de la nature pures et appliquées au Cégep Maisonneuve.

L’entraînement reprendra sous peu. Un jumelage de vélo et patin. Deux sports pour aller vite !