Sports

Dominic vise haut

le lundi 20 juillet 2015
Modifié à 0 h 00 min le 20 juillet 2015
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

La frénésie qui entourait les exploits sportifs de Tiger Wood aurait peut-être influencé Dominic Gauthier-Lalonde, passionné du golf depuis son tout jeune âge. Le jeune homme de 20 ans compte aller plus loin dans son cheminement de golfeur.

Dès 8 h le matin, le Châteauguois parcourt à pied le terrain du club Kanawaki. Bâton à la main, il frappe quelques balles pour aiguiser son sens de la précision. « Souvent, au golf, tu as juste un coup et il faut que tu le réussisses. Peut-être que tu as frappé des balles une centaine de fois avant ton jeu, mais il faut que tu réussisses au moment, donc dans la vie aussi, observe-t-il. «J’aime l’aspect d’avoir un peu de pression pour réussir », confie le sportif. Il est présentement étudiant en gestion de commerce en parallèle avec le programme sport-études en golf au Cégep André-Laurendeau. « J’ai vu mes amis qui faisaient ça. Je savais que j’étais aussi bon qu’eux et j’ai décidé de jouer et c’est devenu une passion, j’aime bien ça », souligne-t-il.

Discipline et compétition

Son désir le plus profond serait de jouer au golf à l’année en allant aux États-Unis; en Floride ou Caroline du Sud. « C’est là qu’il faut que t’ailles si tu veux performer et vivre de ça, ou te donner une chance d’en vivre », soutient-il.

Son coach est Benoît Lemieux, professionnel spécialisé dans le milieu du coaching en golf à son Cégep.  « Avant de le connaître, je ne faisais pas de compétition. Lui, ça a vraiment été un mentor pour moi. »

Depuis l’âge de 17 ans, il évolue dans les différents tournois provinciaux, en Ontario et au Québec, dans la catégorie amateur. Cette année, il s’est classé 2e au Championnat parties par trous masculin de Summerlea – Cascades à Vaudreuil-Dorion, qui se tenait du 5 au 7 juin. Dominic Gauthier-Lalonde est au 3e rang au classement collégial et  11e au Québec dans l’Ordre des mérites.

 « Il faut tout le temps croire en soi parce que c’est dur. C’est un sport où n’importe qui peut performer, c’est vraiment mental.  J’aime ça aussi », avoue-t-il.