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COVID-19

Elles vident leur casier en robe de bal pour créer un beau souvenir

le jeudi 14 mai 2020
Modifié à 7 h 51 min le 17 mai 2020
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Finissantes à l’école Louis-Philippe-Paré à Châteauguay, Koralie Lebel et Amélie Jolicoeur avaient hâte à ce bal qui clôture les cinq années du secondaire. Elles s’y préparaient. Leurs tenues étaient choisies. À cause de la COVID-19, elles doivent faire leur deuil de ce moment tant attendu. Les deux amies ont posé un geste afin que cette fin particulière ne sombre pas dans l’oubli. [caption id="attachment_81698" align="alignleft" width="444"] Les deux finissantes habitent ensemble durant le confinement.[/caption] Le vendredi 8 mai, elles étaient autorisées à se rendre à l’école pour récupérer leurs effets dans leurs casier. Elles n’y étaient pas retournées depuis la mi-mars en raison de la pandémie. Pour l’occasion, elles ont revêtu leur robe de bal. Elles ont posé pour la postérité. « Elles voulaient créer un beau moment à se rappeler en souvenir.  C'était très touchant de les voir », confie Sophie Turcotte, mère de Koralie Lebel. « La fin abrupte de leur secondaire n'est pas un moment si facile à traverser », mentionne-t-elle. Pour les jeunes, « le bal fait partie de leur vie, de leurs rêves, de leurs souvenirs du secondaire », fait valoir Mme Turcotte. Un report à l’automne n’aurait pas été idéal, selon elle. « Leur quotidien avec leurs amies de tous les jours a fini brusquement et certaines se perdront de vue l'an prochain.  Même si un bal était reporté en octobre ou plus loin, selon les circonstances, le feeling de la fin des classes en juin ne sera plus pareil.  En septembre, elles seront déjà passées à autre chose, elles auront de nouvelles amies au CEGEP », expose-t-elle. « Les gens peuvent penser que les jeunes sont contents d'être en congé, dit Mme Turcotte, mais ce n'est pas forcément le cas pour ces jeunes filles de secondaire 5. La fin de cette étape était importante à leurs yeux car leurs notes finales avaient certains impacts sur leurs demandes d'admission au CEGEP. » En guise de conclusion, elle, Koralie et Amélie expriment : « Nous souhaitons bonne chance dans leurs études à tous les finissants et finissantes de LPP, avec une petite larme de joie, et que leurs souvenirs du secondaire soient bien gravés dans leur mémoire ».