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Faillite d’Énergie Cardio : pas d’impact à Beauharnois et Salaberry-de-Valleyfield

le jeudi 08 février 2024
Modifié à 16 h 45 min le 08 février 2024
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

La mise sous la protection de la Loi sur les faillites d'Énergie Cardio ne change rien pour le moment aux franchises établies à Salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois. (Photo : Archives)

Les centres d’entraînement Énergie Cardio situés à Salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois ne subissent pas de conséquences immédiates de la faillite du franchiseur annoncée mercredi.

«Je rassure la population, ça va super bien et il n’y a pas d’enjeu de fermer», indique Mael Charlebois, co-propriétaire du gym de Beauharnois et gestionnaire et entraîneur-chef de celui situé à Salaberry-de-Valleyfield. 

Il dit avoir appris la nouvelle le 7 février au matin. Une surprise pour lui. Depuis que la faillite a été rendue publique dans les médias, les clients ont démontré des craintes. 

Les centres d’entraînement à Beauharnois et Salaberry-de-Valleyfield sont des franchises indépendantes. M. Charlebois explique que les autres propriétaires comme lui se rencontreront bientôt pour discuter de la suite des choses. «On va évaluer nos options, informe-t-il. Il y a celle de devenir indépendant, celle de se refaire un réseau ou même peut-être celle de racheter Énergie Cardio.»

Le réseau de centres de mise en forme permettait à ses clients de s’entraîner dans les différentes franchises de la bannière. Une facette peu utilisée toutefois par les clients en région, avance le co-propriétaire.

Les deux centres d’entraînement dans lesquels il est actif se retrouvent en pleine progression. La bannière Énergie Cardio est installée à Salaberry-de-Valleyfield depuis 1996. Elle retrouve ses chiffres de fréquentations d’avant la COVID.

Le centre d’entraînement est aussi établi à Beauharnois depuis 2019. Mael Charlebois juge difficile d’établir une comparaison avec les statistiques d’avant la pandémie, mais le développement de la ville lui fait voir l’avenir d’un bon œil. 

«On a survécu à la COVID, je suis blindé pour n’importe quoi d’autres.»