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L’ancien maire de Mercier critique le service incendie, la Ville se défend

le jeudi 18 mai 2017
Modifié à 0 h 00 min le 18 mai 2017
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

L’ancien maire de Mercier, Jacques Lambert, dénonce la «piètre performance»  du service incendie de la municipalité qui compte un bilan de quatre pertes totales et un décès dans les 15 derniers mois. La Ville de Mercier réagit à cette attaque. Elle assure que ses pompiers sont professionnels  et qu’ils respectent la loi en matière de rapidité d’intervention.

Dans une lettre publiée sur son compte Facebook, l’ancien maire critique la mairesse Lise Michaud pour avoir milité en 2012 pour un service incendie autonome plutôt qu’une fusion avec la caserne de Châteauguay. Il affirme qu’en 2012, alors qu’il était maire, « le taux et la rapidité de réponse des pompiers n’étaient pas dans les normes(…) Quatre ans plus tard, je constate que le service de sécurité incendie de Mercier peine à offrir le service auquel on a droit».

Temps de réponse dans les normes

De son côté, la Ville de Mercier avise ces citoyens qu’ils sont en sécurité. Selon la mairesse, la caserne de Mercier répond aux exigences du schéma de couverture de risque de la MRC de Roussillon qui demande, entre autres, que 10 pompiers soient présents sur les lieux d’un incendie dans un délai de 15 minutes. La Municipalité confirme que ces délais ont été respectés dans les cinq feux des 15 derniers mois. Mercier rappelle qu’elle fait partie de plusieurs ententes intermunicipales pour optimiser le temps d’intervention.

«Je pense que nous sommes (une administration) responsables, affirme Mme Michaud. On pourrait avoir un pompier sur chaque balcon, mais faudrait payer pour.» Elle souligne qu’avec quatre pompiers en caserne de jour et deux présents la nuit, le service incendie de Mercier compte une plus grande garde en caserne que les villes avoisinantes, à l’exception de Châteauguay.

Matériaux inflammables

Le conseiller municipal Louis Cimon a mentionné, lors de la dernière assemblée publique, que les matériaux utilisés de nos jours pour la construction de maisons brûlaient plus rapidement qu’auparavant, ce qui peut expliquer les importants dommages lors des derniers feux, selon lui. Il rappelle aussi qu’une photo d’une résidence complètement embrasée s’était retrouvée sur les réseaux sociaux avant même qu’un appel ne soit logé au 911.

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