Leah Kosowski joue du gros hockey
«Quand le temps est venu de choisir le capitaine de l'équipe, le nom de Leah (Kosowski) a fait l'unanimité parmi les entraîneurs. Son éthique de travail est exceptionnelle, hors glace et sur la patinoire. Son leadership a un effet sur les autres joueurs. C'est elle qui les tient.»
C'est en ces termes élogieux que l'entraîneur-chef des Grenadiers du Lac Saint-Louis pee-wee AA, Benoit Fortin, a vanté les mérites de la capitaine Leah Kosowski au 57e Tournoi international pee-wee de Québec.
La jeune Léryveraine âgée de 12 ans joue du gros hockey depuis le début de la saison. Son physique imposant de 5' 8'' et 130 livres commande le respect à sa position de défenseure. Seule fille capitaine à la plus importante compétition de hockey pee-wee au monde, Leah prêche par l'exemple.
«C'est flatteur d'entendre que je travaille fort. Je n'ai pas été vraiment surprise d'apprendre que je devenais capitaine, mais tout cela est une affaire d'équipe (team thing)», décrit Leah, assise dans l'autobus qui transporte les Grenadiers vers la Vieille Capitale.
Se décrivant comme une défenseure qui garde le fort (stay at home), la solide hockeyeuse ouvre les yeux grands quand elle est questionnée par Le Journal au sujet de sa participation au Tournoi de Québec. «C'est un beau défi. Jouer dans le nouvel aréna pour ce gros tournoi, c'est excitant. J'imagine qu'il y aura beaucoup de spectateurs. Je vais tout donner», assure Leah.
Lors de ses deux premiers matchs disputés à Québec, elle n'a pas dérogé à son style physique. En 3e période dans la défaite subie par les Grenadiers (5-1) aux mains des Vics de Yamaska-Missisquoi, mercredi au Centre Vidéotron, Leah a pris le chemin du banc des pénalités pour avoir administré une «mise en échec illégale». Dimanche, Leah a été pénalisée pour avoir accroché à la 11e minute du 3e engagement lors de la victoire par jeu blanc des Grenadiers (1-0) sur le Noir et Or de Mortagne. C'était une bonne pénalité à prendre et heureusement, le gardien Xavier Gauthier a aidé les joueurs évoluant en infériorité numérique et les Grenadiers ont tenu le coup.