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Les beaux villages pour accueillir le père Noël

le mercredi 23 décembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 23 décembre 2015
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

À l’approche de Noël, des inconditionnels de la période des Fêtes s’adonnent à la conception minutieuse de villages enneigés à échelle réduite pour recréer l’atmosphère du Pôle Nord dans leur maison.

De la confiserie de biscuits aux descentes de ski, tout y est. Hôpital, poste de police, patinoire animée, tous les bâtiments d’une municipalité s’y retrouvent. «C’est mon hobby, c’est comme si j’étais dans le village», raconte Kathleen Mayer, de Mercier, ayant décoré le pied de son arbre d’une quarantaine de maisons.

Pour certains, c’est une façon d’animer les petits enfants. «Ils sont devant le village et se mettent au défi de trouver un père Noël. C’est amusant de les voir en train de chercher», témoigne Denise Vallée, de Mercier, maître d’œuvre de sa maquette comptant 150 maisonnées miniatures.

Dans le cas de Carole Reid, habitant à Châteauguay, la conception de villages de Noël est une vraie passion. Elle entretient son intérêt pour ce passe-temps depuis 1995. Chaque année est l’occasion de refaire un nouveau montage. La Châteauguoise a même établi la nomenclature des rues sous le thème des variétés de noix pour s’harmoniser avec le titre Ville de Pickanoix. Sa cité compte 101 petits toits de tout genre. Allez-vous agrandir votre village? «Oui, il va prendre de l’expansion. L’an prochain, je veux installer mon train. Je veux aussi faire une descente de ski électrique», soutient-elle.

Créer une ambiance festive

«Pour nous l’esprit des Fêtes c’est important», dit Claude Labelle, de Châteauguay. Un sapin mélodieux animé de flocons artificiels comme s’il neigeait à l’intérieur égaye le salon de son entrée.

Décorer le sous-sol de la maison est une façon de raviver les beaux souvenirs des Fêtes de Ginette Janson de Châteauguay. Le soir, elle admire sa petite contrée de Noël avec son conjoint en buvant sciemment son café. Elle poursuit cette tradition depuis l’adolescence. «S’il n’y en avait pas, je pense que ce ne serait pas pareil», confie-t-elle.