Les règles du stationnement de nuit changent à Châteauguay

Les gens pourront laisser des voitures stationnées dans les rues de Châteauguay durant la nuit cet hiver mais pas n’importe quand et partout. Le conseil municipal a adopté les nouvelles règles à cet effet à son assemblée publique du 7 décembre. Le principe de base demeure que le stationnement de nuit sera interdit, a fait part le maire Pierre-Paul Routhier. Ce, sauf avis contraire de la municipalité. « Chaque jour où le règlement sera levé, il va y avoir un message qui va spécifier la date et les heures », a-t-il informé. Les citoyens devront consulter les diverses plateformes de la Ville pour savoir si le stationnement est permis ou non. En cas de feu vert, le stationnement sera permis uniquement du côté des adresses paires, a précisé le maire Routhier. Ce, en raison de la largeur des rues amoindries par la présence de neige en hiver. Rues exclues Le stationnement de nuit ne sera jamais autorisé dans 120 rues car elles sont trop étroites, faisant moins de 6,5 m de largeur. Les rues concernées figureront sur le site internet de la Ville, regroupées dans une « annexe D ». Les rues privées sont également exclues. Elles seront listées dans une « annexe A ». Sanctions Les propriétaires de véhicules stationnés illégalement durant la nuit risqueront une amende et un remorquage à leurs frais. Essai « Il s’agit d’un essai. L’expérience se poursuivra si elle est positive et que nous n’avons pas de plaintes », a précisé le maire Routhier. Le conseiller François Le Borgne a suggéré de consigner les commentaires des gens sur le sujet. « Excellente idée ! a réagi le maire. Le projet mérite de bénéficier des intrants de tous. » « C’est toujours compliqué à Châteauguay. Je suis déçu de la direction que ça a pris. Au départ, ça ne devrait pas être un projet pilote », a déploré le conseiller Éric Allard. Il aurait préféré que la Ville autorise le stationnement sauf en cas d’opérations de déneigement. « On le fait comme cela pour le niveau juridique. Si on autorise le stationnement, nous allons avoir le fardeau de la preuve en cas de contestation », a expliqué Pierre-Paul Routhier. Il a estimé que la formule était « simple ». « Les gens n’ont qu’à regarder si leur rue figure dans l’annexe ou pas », a-t-il observé.