Culture

L’harmonie d’un soir chantée à Châteauguay

le mardi 28 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 28 avril 2015
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

«Les pieds pendant au bout du quai (bis) », cet air vous dit quelque chose? Si vous étiez des admirateurs de Beau Dommage et bien vous serez servis le samedi 9 mai, puisque la seule voix féminine de l’ancienne formation, Marie Michèle Desrosiers, sera de passage à l’Église Saint-Joachim à Châteauguay.

«En fait, je pense que je ne pourrais pas venir à Châteauguay sans chanter Harmonie d’un soir à Châteauguay », a-t-elle révélé lors d’un entretien avec le journal.

Les paroles de cette mélodie tant entendues des Châteauguois ont été écrites par Robert Léger, membre du groupe populaire, alors qu’il voulait immortaliser un souvenir de jeunesse, racontait la chanteuse.

Cette femme aux multiples talents compte offrir au public un grand éventail de son répertoire. « J’ai pris toutes les chansons que j’avais envie de faire. En passant par mes compositions, celles de Beau Dommage. Je vais interpréter du Gilbert Bécaud et des chansons des années 1980 qui sont encore sur vinyles et qui sont biens connues du public », confiait-elle. À cette soirée, des musiciens l’accompagneront. Au piano, Jean-Fernand Girard, frère du comédien Rémi Girard, sera sur scène. À la contrebasse, Mathieu Gagné et Francis Téttu, à la guitare, meubleront les chansons de la diva québécoise.

À travers la francophonie

Les paroles « Cré-moé, cré-moé pas, Quelque part en Alaska », n’auraient pas été seulement chantées par les admirateurs du Québec. L’artiste a voyagé hors de la province et a pu partager sa musique avec les différentes communautés francophones du monde. « Souvent dans ces spectacles, je chantais du Beau Dommage. La complainte du phoque en Alaska, c’était connu, les gens savaient les paroles », fait-elle part.

Marie Michèle Desrosiers n’en est pas à son premier spectacle à Châteauguay. Elle a déjà visité la ville lors d’une prestation livrée avec Clémence Desrochers, qui se tenait au Pavillon de l’île, l’an passé.

L’icône de la culture québécoise est inspirée par plusieurs artistes de la nouvelle génération. Elle dit saluer la création de Marie-Pierre Arthur, Patrice Michaud, Les soeurs Boulay.

« La création est encore bien vivante et très inventive au Québec, tant mieux! » conclut-elle.