Sports

Pagayer sans bruit pour admirer mère Nature

le mardi 22 septembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 22 septembre 2015
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

La pratique du kayak s’ajoute à la longue liste des sports que Guy Turcotte, Châteauguois, exerce au cours des saisons. Se balader sur les plans d’eau est une façon pour lui d’observer la nature.

Pendant l’été, le kayakiste a mis de côté le ski de fond, la raquette et le ski alpin.

Guy Turcotte est coordonnateur aux activités de Québec en Forme dans la région de Châteauguay et aussi impliqué en tant que citoyen dans le mouvement SOS Forêt Fernand-Séguin. Promouvoir l’activité physique pour lui est un mode de vie. Cet homme est très actif tout au long de l’année.

«Ça faisait longtemps que je voulais aller sur l’eau et les bateaux à moteur, ça ne me tentait pas. Je n’aime pas trop les moteurs et à chaque fois que tu sors, il faut que tu dépenses de l’argent. Un kayak c’est bon à vie et après tu n’as plus rien à dépenser», témoignait-il.

Son kayak est en fibre de verre et à un poids de 25 kilogrammes. Il le soulève facilement de terre pour l’amener près des berges. Son prototype serait «bon à vie». Des cours d’introduction sont conseillés aux intéressés afin d’apprendre l’art de pagayer puisque nombreux sont ceux qui pensent que ce mouvement est une question de bras. Détrompez-vous, c’est le tronc qui fait tout le boulot, a appris le Journal lors de l’entretien.

Comtempler les paysages

«Tu es sur l’eau, et assis sur l’eau, le contact ne peut pas être plus direct. Tu ne fais pas de bruit et tu peux te promener. Il y a plein d’opportunités de kayak, tu peux faire le tour de la rivière, longer les rives et observer la nature. Tu peux choisir des décors calmes comme ici (île Saint-Bernard), tu peux aller au lac Saint-Louis, à Vaudreuil», faisait-il valoir.

M. Turcotte assure que sa petite embarcation respecte toutes les règles de navigation. Ce genre d’engin aquatique serait très stable sur l’eau. Il serait pratiquement impossible de chavirer.

Quand l’aventure l’appelle, il amène son kayak vers d’autres plans d’eau du Québec. Certains lacs exigent d’avoir un certificat de lavage.

«Le truc c’est d’être actif et de faire des choses qu’on aime», confiait-t-il. Le goût de se procurer un kayak lui est venu alors qu’il était gérant de magasin d’articles de plein air.